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Cherté de la vie : les faibles bourses tiennent la tête !

Future Afrique – La pandémie de la Covid-19 et les effets de la guerre en Ukraine avaient beaucoup impacté les ménages.

L’Etat mauritanien avait dès les premières heures déployé d’importants moyens et donner des instructions à appliquer de façon immédiate pour atténuer les ménages surtout les plus démunies. Mais, il est regrettable de constater que l’effet attendu n’a pas eu lieu, les ménages continuent de vivre l’impact des deux faits. Ils ne cessent de souffrir.

A cet effet, le non approvisionnement permanent du marché local en produits (légumes, viandes, poissons, céréales et fruits), remet sur la table la difficile condition de vie du mauritanien déjà accablé par la cherté de la vie allant des charges quotidiennes, en passant par le paiement des facteurs eau et électricité à la scolarité et les soins des enfants.

En effet, le pouvoir d’achat des ménages est éprouvé en dépit des mesures d’allégement annoncées par les hautes autorités à chaque occasion. A l’issue des réunions d’urgence des commissions ministérielles ou autres sur la gestion des crises, plusieurs importantes décisions ont toujours été retenues pour alléger les dures conditions de vie des mauritaniens. Mais le problème de suivi et de continuité ?

« Le mal est le non respect par le commerçant et le boutiquier du coin des prix fixés par le ministère du commerce, de l’artisanat et du tourisme », affirme une ménagère.

Et, Mohamed, père de famille, de raconter : « à chaque fois, les commerçants, les boutiquiers, les vendeurs de légumes et de viande se soustraient des ordres donnés par les autorités et le citoyen continue prendre son mal en patience ».

Dans le lot des décisions de l’Etat non appliquées, il y a aussi le coût des denrées de grande consommation. Les légumes, les viandes, les céréales, les huiles, le lait et le sucre ne cessent de connaitre une flambée considérable atteignant même des prix jamais égalés dans le marché. Ils sont toujours vendus au-delà des prix indiqués.

En plus des produits alimentaires, l’électricité, l’eau, le carburant, le transport et l’achat des fournitures scolaires pour les enfants constituent des charges insupportables et pourquoi pas très volumineuses pour les petites bourses.

Il est important de lutter contre la spéculation au moment des pénuries de certains produits dans le marché. Les séquelles de la pénurie des oignons, de la pomme de terre et du sucre sont toujours là !

Face aux ordres, le président avait rappelé le ministère du commerce à la nécessité de doter l’administration du commerce de moyens adéquats pour mieux gérer et assurer ses missions de contrôle des prix et de veiller sur la concurrence saine dans les secteurs.

Ces efforts entrepris en 2021 et 2022, ne sont pas les seules initiatives de l’Etat pour soulager les ménages : plusieurs autres et importants actes similaires dont les boutiques Emel qui vendent le sucre, le riz et l’huile à de petites quantités dans les quartiers. On note l’appui de Taazour aux couches les plus vulnérables mais des dans des cas.

L’important pour le citoyen est la stabilité des prix et un contrôle rigoureux et continu.

Aboubakrine SIDI

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