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L’Assemblée nationale ratifie la charte et la convention de l’UA sur les télécommunications

L’Assemblée nationale, lors d’une séance publique tenue lundi sous la présidence de Fatima Khlifa Ammar Habib, vice-présidente de l’Assemblée, a approuvé le projet de loi n° 23-022 portant approbation de la Constitution et de la Convention de l’Union africaine sur les télécommunications (Le Cap, décembre 1999 et révisé à Harare en juillet 2014).

Le ministre de la Transformation numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration, M. Mohamed Abdallahi Louly, dans sa présentation du projet de loi, a confirmé que l’UPAT a été créée en 1977 en tant qu’organe de l’Organisation de l’Unité africaine, aujourd’hui appelée l’Union africaine, spécialisée dans les communications.

Il a ajouté que lors de la quatrième session de la Conférence des Délégués plénipotentiaires des 6 et 7 décembre 1999, l’Union africaine des communications (UAT) a été créée pour remplacer l’UPAT, et les États membres présents avaient signé la Constitution et la Convention de l’organisation.

Le ministre a indiqué que l’Union africaine des télécommunications compte actuellement 49 États membres, dont la République islamique de Mauritanie en tant que membre fondateur, en plus de 54 partenaires de l’intérieur et de l’extérieur du continent africain.

La Conférence des Délégués aux États Membres à sa session extraordinaire, tenue à Harare, au Zimbabwe, les 9 et 10 juillet 2014, avait modifié la Constitution et la Convention de l’Organisation, signées par les membres présents à cette session.

Au cours de leurs interventions, les députés ont salué la création d’un ministère de la Transformation numérique et de l’Innovation pour relever le niveau de performance du gouvernement et les fonctions traditionnelles au fur et à mesure que l’économie se développe.

Ils ont souligné l’importance d’utiliser la technologie pour fournir des services de base à la population et répondre à ses besoins dès que possible et au coût le plus bas, soulignant la nécessité d’une coordination entre les entreprises d’infrastructure afin d’éviter autant de pertes que possible de certains travaux d’urgence.

Les députés ont abordé la question de la médiocrité des services de communication à la lumière des bas salaires, du faible pouvoir d’achat des citoyens et des problèmes du manque de couverture du réseau sur certains axes routiers à l’intérieur du pays.

Ils ont exhorté l’autorité réglementaire à exercer son rôle de surveillance sur les entreprises de télécommunications et à exercer une tutelle complète sur celles-ci au lieu d’imposer des amendes.

Les députés ont déclaré que selon l’indice Nimbo, qui est l’un des indicateurs les plus importants dans les rapports internationaux et gouvernementaux dans le domaine du classement des pays du monde dans les secteurs vitaux, La Mauritanie est en tête de liste des pays arabes les plus chers en termes de coût des communications téléphoniques et Internet.

Les députés ont souligné l’importance de soutenir la résistance palestinienne face à l’agression d’Israël contre Gaza, appelant à la levée du blocus de la bande de Gaza et à l’introduction de l’aide et à la cessation immédiate.AMI

 

 

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