Les journalistes mauritaniens décédés : Oubliés de la Nation
En ce 3 mai 2024, journée mondiale de la liberté de ma presse, j’appelle toute la famille de la presse mauritanienne de prier et faire leurs douaas pour nos collègues journalistes qui nous ont quitté pour l’autre monde » Paix à leur âme « .
A cette occasion, j’ai une pensée à ceux qui, pendant leur vivant, ont servi des années durant leur pays avec un professionnalisme et honnêteté. Ce sont pourtant ces « soldats inconnus » qui sont le tremplin de l’évolution voire la » révolution » de la presse dans notre pays. J’ai également une pensée profonde pour leur familles et surtout leurs enfants que je salue, au passage, du fond du cœur. Chers collègues, pensez à eux. Malheureusement, ces vaillants journalistes qui se sont sacrifiés pour la cause nationale ont été tout simplement jetés dans « le tréfonds de l’oubli ». Aucun édifice d’enseignement du Journalisme ne porte le nom de l’un d’eux ni un établissement de presse ni un édifice public ni une infrastructure publique ni tout simplement une salle de rédaction dans l’une des institutions de presse. Ces professionnels des médias méritent d’être immortalisés.
Je citerai génération par génération certains d’entre eux. Il s’agit, entre autres, de Dahane Hamoud ;Naha Mint Seyidi ; Baba Cheikh ; Mohamed Babetta ; Sidi Ould Cheikh ; Coulibaly Souleymane ; Amar Ould Bouhoubeiny ; Ely Ould Abdallah ; Salah Ould Abeidalla ;Habib Ould Mahfoudh ; Mounirou Wane ; Pape Demba Fall ; Tagne M’Bodj etc. Dans cette liste qui n’est pas exhaustive, je n’oublie pas nos ingénieurs et techniciens dont Racine Sy de Radio Mauritanie mais aussi nos illustres photographes et cameramen. J’interpelle l’Etat et surtout les hautes autorités du pays ; la famille de la presse et toute la Nation à penser à ces « Mourabitounes » d’un autre genre. Il faut penser à eux et surtout ne pas les oublier.
BABA DIANFA TRAORÉ
