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Un second mandat pour le président Mohamed Cheikh Ghazwani, perspectives et les lecons à tirées des élections passées !

Chose promise, chose due.

Je ne serai pas particulièrement long, malgré que le sujet soit ambitieux. En ce moment solennel de la vie de notre nation, et après l’investiture pour un second mandat de son excellence le président de la république Mohamed Cheikh Elghazwani, et le choix d’un nouveau premier ministre en la personne de Mokhtar Diaye ; il est utile de faire une analyse succincte de la situation assortie de fortes recommandations.

1. Le premier mandat

Le premier quinquennat est survenu dans un environnement mondiale et régionale hostile (épidémie COVID 19, guerre Ukraine-Russie, la dislocation du groupe G5 sahel avec ses ondes d’instabilité). Nonobstant cette hostilité, la Mauritanie a continué sur la voie d’une certaine évolution positive notamment sur le plan politique avec l’adoption d’une politique d’apaisement, loin de la diabolisation, de la répression, des procès et des emprisonnements.

Cette vision de compromis a véritablement changé le climat politique nationale, jadis figé entre un pouvoir oppressif et un radicalisme oppositionnel d’une autre époque. Ceci dit, il n’en demeure pas moins qu’ils y’a des réelles difficultés et des défis majeurs à surmonter.

Je fais l’économie dans les autres secteurs que j’aborderai dans ce qui suit :

2. Le second quinquennat et perspectives

Ce mandat doit être celui du travail sans répit, de réalisations continues et des constructions de grands ouvrages, et la désignation de Mokhtar Diaye comme futur chef de gouvernement est un signe de bon augure.

L’actuel premier ministre est connu par son dynamisme, sa ténacité et sa rigueur. Il avait marqué son passage au ministère des Finances par le redressement de ce secteur, le règlement des brulants dossiers du PNP (personnel non permanent), l’assainissement du fichier de solde en débusquant les fonctionnaires fantômes où ayant des doublons, triplons et même quadruplons et la paie de l’impôt obligatoire.

Également, l’homme à une grande audience au sein du peuple. Au brakna j’ai ouïe dire qu’il assiste énormément les population fragiles et défavorisées, bref.

Dans son discours d’investiture, son excellence le président de la république a soulever des axes importants, constituants de grands chantiers dont entre autre : L’implication de la jeunesse par une politique d’emploi efficace, l’unité nationale, la lutte contre la gabegie, l’amélioration des conditions de vie des populations par un développement économique et sociale, la sécurité, le renforcement de l’école républicaine comme vecteur cohésion sociale, et une assurance accessible pour tous. Oui le programme est ambitieux, les paroles doivent être matérialisées en actions même si par ailleurs on sait que les défis sont grands !

Ces objectifs majeurs de gestion publique imposent la rigueur, la ténacité et même le châtiment quand il le fallait, deux autres éléments essentiels sont déterminants : l’équité et la justice sans lesquels point de développement.

3. Les élections présidentielles passées et les leçons à tirer,

A la lumière des élections passées un certain nombre de remarques s’imposent :

• Beaucoup communiquer sur les réalisations est plus qu’une nécessité

• Les outils traditionnels de dissuasion manquent désormais d’effets ou tout de moins les perdent,

• La jeunesse aspire à plus de bien être,

• Certaines périphéries des centres urbains sont mécontentes et nécessitent une vraie prise de considération

• L’influence des leaders d’opinions se rétrécit et la conscientisation collective se développe,

• Et Seul le concret convainc.

4. Les recommandations

• Alléger les conditions de vie des populations par une politique de réduction des prix ders matières de première nécessité,

• Revoir à la baisse la politique de location, et réduire les prix du matériel de construction particulièrement le ciment,

• Aller vers couverture sociale universelle,

• Renforcer l’école républicaine,

• Développer le secteur agropastorale’

• Continuer la politique d’apaisement engagé lors du premier mandat,

• Distribuer dans l’équité les richesses du pays,

• Adopter une rigueur sans failles dans la gestion de la chose publique

• Impliquer d’avantage les compétences issues des milieux défavorisés et ayant subits des injustices historiques,

• Libérer l’ex président pour soins malgré sa vindicte par le passé et les charges qui pèsent sur lui,

• Légaliser les partis politiques qui répondent aux critères objectifs de légalité

• Se départir des courtisans qui poussent à l’illégalité destabilisante de la constitution notamment aux clauses relatives aux mandats du président de la république.

Alioune Ould Youssouf dit Maham

Cadre du Parti INSAV et membre de la commission d’appui pour la commission de campagne lors des élections présidentielles passées du parti pour la willaya sud de Nouakchott.

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