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Mauritanie : sous-exploité, le potentiel énergétique suscite l’intérêt de la Banque mondiale

Le360afrique – Sergio Pimenta, vice-président de la Société Financière Internationale pour l’Afrique, et Ousmane Diagana, vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique du Centre et de l’Ouest, ont séjourné à Nouakchott du 9 au 11 septembre. Les deux responsables ont mis l’accent sur le potentiel énergétique qui devrait permettre à la Mauritanie l’accès universel à l’électricité.

Un voyage dont l’objectif est le renforcement de la coopération entre la Banque mondiale (BM) et la Mauritanie, et l’examen de nouvelles perspectives de partenariat en lien avec l’évolution du contexte national et régional, notamment sahélien.

Ousmane Diagana, salue la longue tradition de coopération entre le Groupe de la BM et la Mauritanie, dans plusieurs domaines d’activités.

Ce qui explique une évolution constante du portefeuille des projets, qui s’élève actuellement à prés d’un milliard de dollars. Il évoque également l’option stratégique portant sur le développement de la coopération dans le domaine des énergies vertes, qui devrait permettre une hausse du taux général d’électrification, estimée actuellement à 57% et celui en milieu rural, qui se situe à moins de 10%.

Le haut responsable régional de la Banque Mondiale salue également les efforts notables de la Mauritanie dans le domaine du mix énergétique, le potentiel d’énergie à tous les niveaux, les perspectives de développement de l’hydrogène vert, qui pourraient permettre d’atteindre l’objectif d’accès universel à l’électricité.

Sergio Pimenta, vice-président Afrique de la Société Financière Internationale (IFC), aborde l’importance du gaz en tant que ressource naturelle pour la Mauritanie et le Sénégal, partenaires dans l’exploitation du champ gazier offshore transfrontalier, Grand Tortue/Ahmeyim, et d’autres ressources gazières, minières, qui peuvent être développées en Mauritanie.

Un contexte qui devrait accroitre les besoins en énergie, lesquels pourraient être satisfaits par le bon niveau de mix énergétique atteint par le pays, avec encore la capacité d’aller plus loin grâce aux nouvelles ressources gazières, dans le cadre d’une transition énergétique. Le vice-président de l’IFC évoque également le rôle du secteur privé dans la perspective de l’exploitation du gaz.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)

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