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Extraits de la réalité obstinée / El Wely Sidi Heiba

L’injustice rend difficile la droiture de l’État, et affaiblit l’engagement de larges couches de la population vis-à-vis du travail productif, malgré les vastes ressources dont dispose le pays.

1-Consommation oisive
Lors d’élections démocratiques crédibles tenues au Ghana, un candidat a présenté un programme ambitieux dans lequel il envisage de construire une usine dans chaque circonscription de plus de deux mille habitants. L’objectif est de promouvoir la formation, l’emploi, la production locale et l’autosuffisance grâce à la valorisation des ressources locales.

Cet engagement en faveur du développement économique avait été d’ailleurs partagé, par diverses approches, par tous les candidats en lice.

En Mauritanie, en revanche, le modèle reste profondément consumériste : le pays se tourne majoritairement vers les produits manufacturés par d’autres, dépendant ainsi des efforts et de l’ingéniosité extérieurs. Cette consommation exacerbée entraîne une dilapidation des finances publiques, tandis que les ressources nationales sont cédées avec duplicité aux étrangers, sans vision ni considération pour l’avenir.

L’élite locale, pourtant perçue comme détentrice de l’intelligence et de l’excellence, semble aveugle face à cette réalité. Elle évolue dans une excentricité qui contraste avec la pauvreté et le délabrement criants du pays. Aveuglée par des discours arrogants et une poésie flatteuse, elle semble ignorer que seul le travail génère une véritable productivité, assure la résilience économique, renforce l’indépendance et garantit la pérennité.

Ainsi, cette élite vacillante ignore son présent, en retard sur le reste du monde, et néglige les périls qui fragilisent un avenir marqué par les divisions et les inégalités sociales.

Le contexte est dominé par l’absence de vision, le manque flagrant de perspicacité et de volonté de changement de la part des politiciens, souvent embourbés dans des conflits d’intérêts égoïstes. Ces derniers s’appuient sur des programmes creux et des discours vides, motivés davantage par la quête du pouvoir que par la construction d’un véritable avenir pour le pays.

Pendant que ces intellectuels, peu méritants de ce titre, se laissent entraîner par leur frustration face à leur propre réalité, l’obscurantisme et l’inefficacité intellectuelle subsistent les véritables obstacles à l’émancipation.

Dans cet environnement toxique, la patrie s’affaiblit et se désagrège, privée des fondements industriels et des piliers intellectuels qui pourraient la protéger du déclin.

2- Ne sommes-nous pas ce que nous fûmes ?

Il ne fait aucun doute que la forte emprise de la “Seiba” continue d’entraver notre accès à la civilité. Ce constat ne nécessite ni un effort considérable ni une analyse complexe pour être saisi.

En plus d’un mépris pour le travail nécessitant le moindre effort, nous observons un rejet de toute tenue commode en dehors de la large “dara’a”, un ego démesuré dans les discours, un penchant pour la fainéantise, ainsi qu’une fascination pour les mythes, les poèmes, les louanges, la satire, les faux flirts, les récits de divorces et de ruptures familiales. Ce climat délétère est également marqué par l’hypocrisie, la trahison dans les relations, et une duplicité qui paralysent le parcours politique et exacerbent les crises.

Ces traits contrastent fortement avec les programmes de développement et de réforme, souvent absents ou inefficaces en raison d’un manque de vision, de patriotisme et d’une ignorance des moyens nécessaires à leur mise en œuvre. Cette réalité amère se traduit par une hypocrisie et une duplicité qui, au lieu d’engendrer un progrès collectif, alimentent la prétention et l’affirmation individuelle.

Malgré l’émergence d’un État central il y a plus de 60ans, cette mentalité persiste, ignorant les injustices systémiques qui se manifestent sous chaque “aile” et négligeant leurs conséquences. Quoi que l’on tente pour dissimuler l’impact de ces problèmes, la réalité amère demeure manifeste.

Peut-on ignorer le sort du plus clair de la population face à un contraste flagrant : une minorité privilégiée, accaparant les ressources publiques et dominatrice de la vie économique, face à une majorité pauvre, régressive et privée de l’émergence d’une classe moyenne. Cet écart témoigne d’une situation inchangée depuis l’indépendance.

3 – Journalisme : Le professionnalisme tronqué

Lors du tournage d’un documentaire au moyen d’une caméra de téléphone dissimulée mais avec un niveau élevé de professionnalisme, une journaliste asiatique a démontré un courage inouï. Elle est parvenue à filmer des évènements majeurs, motivée en cela par un double objectif à savoir sensibiliser et réaliser un « scoop » journalistique inédit et hautement professionnel.

Le documentaire qui porte sur la vie au quotidien dans un pays asiatique à régime totalitaire, montre comment les citoyens sont maltraités dans de grandes usines, et jette la lumière sur les déséquilibres et les paradoxes auxquels le régime et les habitants sont confrontés.

Les images prises qui montrent divers aspects du calvaire des travailleurs, sont accompagnées d’un commentaire vif et spontané. La journaliste a mis en exergue l’importance des interviews, se déguisant parfois en touriste pour les réaliser.

Quand les journalistes de nos médias dépasseront-ils le souci de la forme et le verbiage excessif qui manquent souvent de substance ? Il est crucial qu’ils s’orientent vers l’essentiel dans leurs enquêtes, reportages et investigations. L’amélioration de leurs procédés de sélection des thèmes importants, ceux qui méritent d’être couverts et exposés, est une nécessité impérieuse.

Peuvent-ils aligner leur travail, parfois précipité, avec des méthodes professionnelles modernes et adopter des techniques adaptées, à la fois légères et faciles à utiliser ? Il est indéniable qu’il existe de nombreux sujets significatifs que les médias pourraient explorer. En le faisant, ils permettraient non seulement d’enrichir le débat public, mais aussi de jouer efficacement leur rôle d’informateurs, d’analystes et d’enquêteurs.

4-Refus de l’autocritique

Le refus de l’autocritique dans le cadre des gouvernances entraine souvent des conséquences désastreuses. Les dirigeants qui ne s’autoévaluent pas perpétuent des erreurs, ignorent des problèmes systémiques et freinent le progrès. Les raisons nombreuses comprennent entre autres

-La concentration du pouvoir,

-le manque de transparence,

-l’inertie,

-la stagnation,

-la répression des dissentiments

En somme, l’autocritique est cruciale pour une gouvernance saine et responsable. Cela permet non seulement de rectifier des erreurs, mais aussi de bâtir une culture d’ouverture et d’amélioration continue.

A l’écran de la télévision officielle de la République de Côte d’Ivoire, les téléspectateurs admiratifs ont été surpris de voir les ministres du gouvernement critiquer leur propre performance, signalant clairement les déséquilibres et les lacunes dont souffre les politiques de leurs départements. Cela s’es passé sans aucune gêne ni tentative de flagornerie, avec une reconnaissance franche des étapes ayant enregistré des retards dans l’exécution de projets. Ils ont courageusement admis que les infrastructures du pays nécessitent des améliorations en insistant sur le fait qu’à l’avenir, les politiques et programmes doivent prendre en compte les raisons de ces retards et définir des moyens de les traiter.

Les ministres ont eux-mêmes souligné l’importance de confier les études techniques à des experts qualifiés, choisis sur la base de leur compétence et de leur patriotisme. D’autres spécialistes doivent également être sélectionnés parmi les meilleurs et chargés du suivi sur les chantiers.

Les indicateurs montrent aujourd’hui que plusieurs pays du continent dont la Côte d’Ivoire, ont réalisé des performances et réalisé des progrès notables dans l’exécution d’infrastructures vitales, routes, chemins de fer, canalisations, aménagements agricoles. Cette renaissance n’aurait pas été possible sans l’autocritique désormais admise et faite par les responsables, qui a permis de corriger les erreurs et de prendre en compte les observations.

Alors, les responsables, hauts fonctionnaires et professionnels suivront-ils cette approche et prendront-ils l’initiative avec courage et patriotisme ?

S’éloigneront-ils des fauteuils confortables pour l’action de terrain. Vont-ils s’immiscer et promulguer au besoin les conseils nécessaires ?

Choisiront-ils de réaliser les infrastructures en conformité avec les normes scientifiques et techniques requises, plutôt que de céder à la corruption et à la collusion avec ceux qui sont chargés d’exécuter les travaux ?

5 – Eloquence compétente. Silence impotent

Suite à sa démission pour briguer la présidence de la République, un ancien Premier ministre français a prononcé un discours saisissant qui a révélé son habileté en tant que politicien avisé, cultivé, patriote et rompu à l’art de convaincre.

L’incapacité du plus clair de nos politiciens à formuler un discours clair, même rédigé est manifeste, et les résultats de cette inaptitude crève les yeux et dévoile la médiocrité.

Le discours du ministre français était empreint d’un esprit patriotique, soutenu par un discernement profond du concept d’État et une connaissance étendue des aspirations du peuple français. Il a également fait preuve de sa pleine conscience des défis auxquels la France est confrontée, menaçant sa position, affaiblissent son rayonnement, asphyxiant son économie et réduisant son rôle sur la scène internationale et européenne.

Pendant ce temps, la dure réalité met en évidence la faiblesse de la classe politique mauritanienne, qui manque, dans sa majorité, d’éloquence, ignore les contrariétés nationales, et est peu consciente de la réalité du sous-développement ambiant depuis la création de l’État, et moins encore du besoin urgent de corriger et de traiter cette situation. 6- Elite déficiente face aux défis

Au Sénégal voisin, la scène politique, culturelle et économique est intense et dynamique, faisant l’enthousiasme des politiciens, intellectuels, économistes, industriels et décuplant la créativité des artistes et l’épanouissement de la jeunesse. Les salles de conférences, les espaces d’exposition et les théâtres ne désemplissent pas, hébergeant sans arrêt différents événements continentaux, régionaux et internationaux d’envergure. Cette dynamique renforce la position du pays et élargit l’intérêt des organisations mondiales et des investisseurs, transformant, au-delà, le Sénégal en un chantier vibrant au profit du peuple et du pays.

Ces événements contribuent à enrichir les expériences mutuelles, où les politiciens, intellectuels et artistes échangent des visions différentes sur le monde, et en tirent profit, force et volonté.

Le Sénégal est devenu une destination reconnue par les institutions, gouvernements et peuples du monde entier, au point qu’il est devenu un modèle prisé pour les intellectuels, politiciens, investisseurs, hommes d’affaires, industriels, artistes et touristes.

Maintes fois, le président sénégalais a ouvert et parrainé des foires, colloques et forums continentaux et internationaux, en présence de divers acteurs nationaux et internationaux, pour discuter de questions vitales telles que la sécurité, l’immigration, l’énergie, l’économie, la pêche, l’agriculture, les nouvelles technologies, la médecine, la communication et le climat. Ces événements n’ont pas seulement profité au Sénégal sur tous les plans, mais contribué à hausser son prestige, à refléter la maturité, le dynamisme de ses élites et dégagé leur désir d’ouverture et d’échange.

Si un peuple manifeste une volonté de transformation et de développement, et que son élite intellectuelle se mobilise, l’accès à un parcours de modernisation civique et d’urbanisation ne sera plus qu’une question de temps.

Alors, les élites ankylosées et figées face au péril menaçant l’existence de leur pays, sortiront-elles de leur cocon pour changer la situation ?

Parviendront-elles à jouer leur rôle pour relever les innombrables défis ?

7 – La résistance (jihad) entre mépris et antagonisme

Certains partisans se vantent d’appartenir à une « tribu » de résistants, ou se réclament d’un héros issu des classes populaires, comme le légendaire “Ould Mseika”. Ils font ainsi référence à leur propre “jihad”, sans pourtant comprendre pleinement la dimension nationale et la richesse historique documentée de ce jihad, lié à la mémoire collective.

D’autres, à l’inverse, cherchent à minimiser la grandeur de ce jihad, invoquant le sentiment d’une « absence de mention » dans la littérature ambiante, mais sans pouvoir fournir d’arguments convaincants, se contentant souvent de réactions verbales isolées et décontextualisées.

Par ailleurs, certains opportunistes « mercantiles » exploitent une version de l’histoire teintée de mythes, de flatteries et de tensions, sans engager de recherche rigoureuse permettant une évaluation scientifique des événements. Leur objectif n’est que financier, manipulant la naïveté du peuple au détriment d’une narration historique crédible, privant ainsi les générations présentes et futures de la véritable grandeur de leurs ancêtres et de l’essence patriotique qui devrait protéger la mémoire collective.

Quant à ceux qui nient l’existence même du jihad, ils cherchent à effacer un passé qu’ils perçoivent comme une source d’injustice pour leurs ancêtres, affirmant que la résistance n’a laissé aucune empreinte éclatante dans l’histoire du pays.

Quand ces courants antagonistes parviendront-ils à un consensus sur une valeur historique commune, en l’absence de référence matérielle ou morale qui trancherait ce débat ?

Il est intéressant de noter que, par contraste, la bataille d’Austerlitz, aussi appelée bataille des Trois Empereurs, est reconnue comme l’une des plus importantes d’Europe. Cette bataille, qui opposa le 2 décembre 1805 les forces de l’Empire russe et du Saint-Empire romain germanique à l’Empire français sous le commandement de Napoléon Bonaparte, se solda par une victoire décisive des Français. Aujourd’hui, elle reste un symbole incontesté de l’histoire et de la gloire françaises, évoqué de manière cohérente et sans contradictions par la mémoire collective française.

Alors, suivrons-nous la voie d’une écriture juste et cohérente pour le jihad de nos ancêtres et, plus largement, pour notre histoire nationale ?

8-L’industrie numérique et cognitive

À un moment où nous rencontrons des difficultés à fabriquer les articles les plus simples, tel la boîte d’allumettes, les médicaments de base, nous constatons que des hommes d’affaires et d’influence déposent dans les banques locales et étrangères des dizaines de milliards de monnaie nationale et étrangère. Ils se contentent d’observer la croissance de leur richesse sans jeter les bases d’une industrie solide qui profite à leurs concitoyens.

Certes le monde progresse vers les industries numériques et cognitives, profitant de la forte propension à l’innovation pour soutenir la puissance industrielle et réaliser le bien-être. Mais au moment où plusieurs nations, dont celles de pays voisins, ont perçu cette tendance et travaillent d’arrache-pied pour réaliser le développement, nos élites apathiques et ankylosées continuent de s’adonner à la corruption et au pillage.

9 – Dilution du patrimoine et destruction de l’héritage

Ce qui est étonnant, c’est cette volonté déconnectée des valeurs historiques, qui cherche à réduire le patrimoine ancien à des pratiques superficielles dépourvues de profondeur culturelle. Ces pratiques reflètent un manque de compréhension du patrimoine et mènent à des activités dérogeant au bon esprit qui conçoit le noyau de l’histoire.

Ces groupes, dépourvus de patriotisme, cherchent à exploiter la déficience de l’État, tandis que les élites cultivées restent loin de la prise de conscience nécessaire pour protéger l’identité nationale et la spécificité culturelle.

Comment pouvons-nous surpasser notre riche héritage en valeurs dont la bravoure et l’érudition pour tomber dans le piège des comportements négatifs qui reflètent le manque de vision ? Est-il raisonnable de fabriquer des armes à tir rapide pour les considérer comme conçues pour le “tir local” sans nous appuyer sur les valeurs et spécificités qui reflètent notre diversité culturelle ?

Malgré leur importance dans la formation de l’identité, nos manuscrits restent sous la main mise de certaines tendances qui les exploitent à des fins personnelles mercantiles.

Dans ce contexte, nous devons comprendre que la résistance nationale est elle aussi un héritage glorieux qui doit appartenir à tous, et ne pas servir d’instrument de manipulation ou d’atteinte à l’unité nationale à travers des lectures tronquées, pernicieuses et personnalisées.

10-Cortèges majestueux, cortèges lugubres

Au cours des festivités marquant les festivités du 28 novembre en Adrar, l’absence de la composante “Haratine”, et autres couches stigmatisées, était frappante. C’était comme si elles avaient ce jour-là disparu par enchantement, où qu’elles étaient restées entretenir les palmeraies et faire le maraichage. Cette absence soulève les mêmes questions :

S’agit-il d’une absence suspecte et protestataire, ou d’une conséquence inéluctable inhérente à la volonté d’isoler ces franges, adoptée par les anciens et poursuivie par les nouveaux “seigneurs” et propriétaires ?

Cependant, une poignée de corrompus et de maîtres de la gabegie conduisent des cortèges somptueux mettant à nue la fragilité du pays. la population démunie et marginalisée envoie des messages de détresse au président de la République, espérant que la lourde plainte lui parvient en temps réel.

11 – Quand réparer les tords ?

Il ne fait aucun doute que la mentalité “seibatie” prédominante continue de freiner tout progrès et d’entretenir une contradiction saisissante, qui ne laisse aucune marge de manœuvre aux personnes ressources dont les oulémas, les intellectuel et les personnes de grande moralité.

Et parce que cette mentalité corrompue est dominante, l’on assiste à des dérives soutenues par les considérations tribales qui portent préjudice à la tribu en premier et composantes “factionnelles” et “classistes” qui continuent de miner les rouages de l’État.

L’injustice rend difficile la droiture de l’État, et affaiblit l’engagement de larges couches de la population vis-à-vis du travail productif, malgré les vastes ressources dont dispose le pays. La persévérance de cette mauvaise situation reflète l’échec de la société à changer ce qui est en elle, et souligne la nécessité de la réadapter aux valeurs justes de l’Islam.

12- Elites profanes

Dans certains pays comme le Sénégal, le Mali, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, le cinéma aborde avec courage les problématiques de corruption et de mal gouvernance. Ces productions témoignent d’une volonté acharnée de changement. En revanche, les arts ne bénéficient en Mauritanie, ni de soutien ni d’encouragement, ce qui entame la créativité et affaiblit l’élan d’innovation et de transformation que devraient impulser les élites.

Cette situation contribue à la persistance du sous-développement et à la domination d’une mentalité fanatique, encouragée par des élites aliénées et protégée par une politique culturelle défaillante. C’est bien cela qui entrave le progrès et souligne l’urgence de s’ouvrir à la modernité et de favoriser l’esprit d’initiative et de créativité.

La génération actuelle, paralysée et impuissante, handicape gravement celle de demain, qui est en manque de repères.

Bien que la volonté soit essentielle au succès, une nation dont les citoyens manquent d’ambition ne peut espérer prospérer, même si elle prétend se développer grâce à d’incommensurables richesses naturelles. La réalité mauritanienne révèle une tromperie ancrée depuis l’indépendance, dissimulant derrière un calme trompeur un cheminement inexorable vers le chaos.

En dépit d’une vague de mimétisme inspirée de réalités extérieures, la Mauritanie demeure figée dans une interprétation dépassée de son identité. Pour ceux qui examinent la vérité avec objectivité, ce mimétisme n’est rien d’autre qu’une imposture qui entrave l’évolution du pays.

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