Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement visite la deuxième composante du projet Dhar
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Sid’Ahmed Ould Sid’Ahmed, a visité, dimanche soir, les travaux de réalisation de la conduite d’eau qui reliera la ville d’Aioun au réseau hydraulique du projet Dhar.
La ville d’Aioun sera reliée à ce réseau par une ligne de tuyaux actuellement en cours d’installation à partir du village de Aoueinat Z’Bil, dans la wilaya du Hodh Echarghi.
Cette ligne qui entre dans le cadre de la deuxième composante du projet Dhar permettra l’approvisionnement de la ville d’Aioun et d’autres villes du Hodh El Gharbi en eau potable.
Au cours de la visite, le ministre a entendu des explications détaillées sur le déroulement des travaux, leur stade actuel et le délai prévu pour leur fin.
Le ministre a donné ses instructions aux établissements supervisant l’exécution des travaux pour qu’ils redoublent d’efforts et respectent le délai fixé pour leur fin.
Il a visité, à cette occasion, le grand château d’eau en cours de construction dans la ville d’Aioun et dont la capacité est de 1500 m3 et qui approvisionnera la ville en eau potable.
En marge de la visite, le ministre a donné une déclaration au bureau régional de l’AMI dans laquelle il a précisé que son déplacement s’inscrit dans le cadre de la politique du secteur basée sur le suivi de l’exécution des travaux en vue de s’assurer de leur réalisation au délai prévu et selon les critères de qualité exigés, en application des orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Il a affirmé que ce projet compte parmi les plus importants projets qu’exécute son département, précisant qu’il permettra de résoudre le problème de la soif dans la ville d’Aioun et de nombreuses autres villes de la wilaya du Hodh El Gharbi.
Il a ajouté que malgré les conditions marquées par la pandémie du Coronavirus entrainant le retard de l’exécution de nombreux programmes et projets dans le monde, les travaux du projet Dhar continuent de progresser, précisant que la distance qui sépare la conduite de la ville d’Aioun n’est plus que de 8 kilomètres.
Il a aussi noté que les travaux de construction du réseau électrique devant alimenter la station de pompage principale se poursuivent eux aussi normalement.AMI