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8 mars : Journée de lutte pour les droits des femmes

Chère consœur, cher confrère,  
En cette journée internationale de célébration des Droits de Femmes, j’ai l’immense plaisir de m’adresser à chacune et à chacun d’entre vous. J’aurais tant aimé le faire en vous rencontrant personnellement, à l’occasion d’un événement international de l’UPF, car rien ne remplace les échanges vifs et spontanés, mais la situation sanitaire internationale nous impose des règles strictes à suivre.
Malgré le progrès technique qui a atteint tous les coins de la planète, malgré la montée spectaculaire de niveau de formation de femmes dans le monde entier, dépassant, dans bien des domaines, celui des hommes, malgré les besoins évidents de leadership féminin dans plusieurs secteurs, le niveau de représentation de femmes dans les postes clé demeure largement insuffisant.
Aujourd’hui, sur 197 Etats et gouvernements dans le monde, seuls 22 sont dirigés par une femme, soit près de 12 %.  Le nombre de femmes-députées au niveau mondial avoisine les 25 %, et seulement 21 % de portefeuilles ministériels appartiennent à des femmes. Une étude intitulée Global Gender Gap conclut qu’à ce rythme, il faudra encore un à deux siècles pour l’installation d’une parité politique dans le monde…
Dès le début de la pandémie, le rôle de femmes dans la lutte contre les conséquences du virus n’a fait que s’accentuer : ainsi, une autre étude britannique publiée après la première vague de la pandémie par le Forum économique mondial démontre, que « les résultats sont systématiquement et significativement meilleurs dans les pays dirigés par des femmes ».
Sur le fond de ces chiffres qui parlent mieux que des mots, laissez-moi exprimer ma profonde certitude que si le nombre de femmes dirigeantes était plus important, plusieurs conflits sanglants de par le monde auraient pu être évités…  
Tout ce qui vient d’être cité ne fait que confirmer le besoin de renforcer la présence et l’active participation de femmes à tous les niveaux de la vie publique et économique. La Francophonie, par la voix de sa Secrétaire générale Mme Louise Mushikiwabo, n’a de cesse d’affirmer et de promouvoir la cause de femmes en la mettant dans le cœur de son action.
L’Union internationale de la Presse francophone n’est pas en reste dans ce mouvement : de plus en plus de sections nationales sont dirigées par des femmes. Enfin, si je me permets d’être indiscrète, mon élection en tant que Secrétaire générale de l’UPF, une première depuis 70 ans d’existence de notre Union, est la meilleure preuve que l’Union internationale de la Presse francophone, une fois de plus, va dans le sens de l’avenir.
Mieux, notre Union s’est employée ces dernières années à mettre en pratique une certaine règle de parité (hommes-femmes) au niveau de son Bureau international. En outre la thématique de nos prochaines Assises internationales – « Le leadership féminin » – en est une preuve supplémentaire.
Je vous remercie de tout cœur, femmes et hommes qui êtes membres de l’UPF et qui contribuez chaque jour au rayonnement et aux actions de notre organisation, que ce soit sur le terrain ou à un niveau international.
Bonne Fête et au plaisir de vous rencontrer chacune et chacun !
Avec toute mon amitié,
Zara Nazarian,
Secrétaire générale internationale
Paris, le 8 mars 2021

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