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Des éclaircissements sur les hydrocarbures

Le ministère du Pétrole, des Mines et d’Energie, a rendu public, mercredi, un communiqué relatif à la raffinerie de Nouadhibou et la société SOMIR,, dont une copie est parvenue à l’AMI, dont voici la quintessence :

‘Certains enregistrements ont été partagés récemment au sujet de la raffinerie de Nouadhibou et la Société SOMIR, et pour lever toute équivoque et dévoiler les inexactitudes contenues dans ces enregistrements, nous donnons les éclaircissements suivantes :

I. La raffinerie de Nouadhibou :

– La projet de la raffinerie a été lancé en 1973 et achevé en 1978. La raffinerie, qui a coûté 100 millions de Dollars américains, n’a pas été réceptionnée à cause d’un défaut technique qui a rendu impossible son exploitation ;

– Suite à cette situation, les deux Sociétés supervisant le projet, la SNIM et la Voest Alpine, ont parvenu à un accord à l’amiable permettant à cette dernière de verser à la SNIM un montant de plus de 20 millions de Dollars sans réparer le défaut constaté ;

– La Société a investi d’importantes sommes d’argent pour faire fonctionner la raffinerie, mais elle a fini par décider sa fermeture après avoir constaté l’impossibilité de son fonctionnement;

L’exploitation des installations s’est limitée à stocker les produits pétroliers importés par la SNIM et la SMCPP ;

– En 1985, les deux gouvernements algérien et mauritanien ont signé un accord portant sur la réhabilitation de la raffinerie et l’équipement du port pétrolier par la Société algérienne NAFTAL, qui, à son tour, a suspendu ses activités au bout d’un certain temps après avoir subi des pertes énormes.

En réalité, l’exploitation de la raffinerie par NAFTAL s’est avérée sans lendemain pour deux raisons :

– La technologie utilisée dans la raffinerie remonte aux années 60 au temps où le baril de pétrole coûtait de 3- 4 Dollars,

– A partir de 1974, le prix du baril a atteint plus 14 Dollars, ce qui a multiplié le coût des installations et poussé les compagnies à les abandonner progressivement. Notons que le projet a été lancé sans qu’il y ait la moindre étude de faisabilité à l’instar de ce qui se passait dans nombre de pays en développement. Enfin, la Mauritanie a envisagé plusieurs scénarios qui ont tous confirmé que le meilleur choix, dans les conditions actuelles, consiste à importer les produits pétroliers en mettant à contribution les capacités de stockage de la raffinerie, dont la réhabilitation a été confiée à la Société GIP ;

II- La Société SOMIR :

L’Etat mauritanien a confié à SOMIR la mission de contrôle et d’analyses des types et des quantités des produits pétroliers importés, en plus du contrôle de la qualité, une responsabilité qui requière des ressources humaines et financières importantes que le ministère s’emploie à assurer.AMI

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