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L’Europe au cœur de l’affaire Pegasus : L’arroseur arrosé

L’affaire Pegasus qui a défrayé la chronique en juillet 2021 revient en force au devant de la scène avec un article croustillant du quotidien israélien HAARETZ qui met en avant  des révélations de NSO Group, concepteur de Pegasus, qui fait état de 22 clients au sein de l’Union Européenne.

Par ailleurs plusieurs autres fournisseurs de logiciels-espions opèrent sur le vieux continent ; un véritable scoop aux allures de complot. En effet l’on se rappelle que lors du déclenchement de cette affaire la presse occidentale et les ONG des droits de l’homme avaient jeté leur dévolu sur le Maroc présenté comme le bouc émissaire.

Mais avec ces dernières révélations il s’avère que ce n’était que l’arbre qui cache la forêt.

La commission d’enquête du Parlement européen sur Pegasus et logiciels espions similaires qui a fait le déplacement en Israël et a été stupéfaite en découvrant que plus des 2/3 des pays de l’UE (22 Sur 27) avaient des contrats avec la société éditrice NSO.

Ainsi, la société israélienne travaille avec de nombreux organismes de sécurité dans l’UE note le quotidien israélien. 

De ce fait, les affirmations du consortium Forbidden Stories (regroupant 17 médias occidentaux) et d’Amnesty International qui avait révélé l’affaire et selon lesquelles le seul Etat européen à utiliser le logiciel Pegasus est la Hongrie, étaient erronées.

 Ces révélations portent ainsi un sérieux coup à la crédibilité de ces médias et autres ONG apparemment téléguidées et mus par des desseins inavoués.

C’est donc à se demander si la campagne de dénigrement contre des pays comme la Hongrie et le Maroc n’était pas préméditée et savamment orchestrée par des milieux hostiles ?

Quoiqu’il en soit, la commission parlementaire européenne a eu le mérite de remettre les pendules à l’heure et de braquer les projecteurs sur les pratiques occultes des services de renseignements des pays européens, des pratiques qui n’ont rien à voir avec les comportements vertueux que cette alliance de journalistes et d’ONG a voulu présenter comme étant au dessus de tout soupçon.

Et maintenant que le pot-aux-roses a été découvert on voit que l’Europe dispose d’une industrie de pointe dans le domaine de la guerre informatique et des pratiques peu orthodoxes ont pignon sur rue.

Plusieurs pays européens utilisent ainsi des logiciels espions à des fins pas toujours transparentes. Et ces logiciels sont mêmes fabriqués sur place.

Ainsi l’utilisation à grande échelle des logiciels espions en Europe se fait dans beaucoup de cas sans la moindre garantie et dans l’opacité la plus totale.

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