Pour le Gorgol, merci Monsieur le Président !
Je ne dis pas au nom des populations du Gorgol parce qu’il y a une voix plus autorisée que la mienne pour cela. C’est celle du Président du conseil régional.
Mais, je me reconnais la légitimité de saluer le geste hautement symbolique de son Excellence, le Président Ghazouani, de voler très rapidement au secours des populations sinistrées du Gorgol.
Des pluies diluviennes se sont abattues dans toutes les localités du Fouta, infligeant aux récoltes et aux habitations des dégâts immenses. Les populations ainsi affligées étaient au comble de leur désarrois.
C’est au moment où nous avons tout perdu, espoirs et biens disparus, que nous nous sommes retournés pour implorer la grâce du Tout Puissant Qui nous entendus et nous envoyé celui qu’il a choisi aujourd’hui pour gérer notre destinée.
Tel un sauveur, le Président Ghazouani, en pleine vacances, répond à la sollicitude des sinistrés, répondant du coup à sa mission de veilleur sur la sérénité des populations. Il y a là, la rapidité de l’action avec toute sa signification symbolique , l’expression de la compassion qu’il a à l’égard de ses compatriotes dans la détresse mais aussi une haute estime de ce qu’est la responsabilité d’un président de la République.
Cette action, dans sa banalité révèle la dimension humaine de l’homme au service de ses concitoyens.
Cette action marque surtout la renaissance des liens politiques entre les populations du Gorgol et l’homme politique Ghazouani. Il a réussi aujourd’hui l’exploit d’effacer définitivement cette idée intentionnellement distillée selon laquelle Gorgol est région rebelle, toujours acquise à l’opposition.
L’ancrage des populations du sud en général, du Gorgol en particulier dans le sillage politique du Président Ghazouani est désormais une réalité depuis cette démonstration éclatante que le Gorgol est au centre des intérêts de Ghazouani.
Les populations du Gorgol à travers celles de Kaédi vous manifestent toute leur reconnaissance et vous remercient de votre visite.
Une nouvelle dynamique politique est désormais en marche et une lune de miel , sans ombrage, est entrain d’éclaircir la longue nuit politique qui a caractérisé, depuis les années 80/90, l’ambiance entre le Pouvoir et certaines franges de la population du Gorgol.
Les populations du Futa en général , celles du Gorgol en particulier se souviennent toujours de ceux à l’égard desquels elles ont une dette et sont toujours soucieuses et promptes à payer ces dettes.
Nous, les cadres du Gorgol y veillerons scrupuleusement.
Le « teddungal », pour les « foutanke » est un code d’honneur de toute première importance. L’honneur que vous venez de nous faire ne trouvera son équivalent que dans L’honneur que nous vous rendrons au centuple.
Encore merci, Monsieur le Président.
Docteur Abdoulaye Djimmé Diaw
Cadre El Insaf du Gorgol.