Je répète, j’insiste et je signe. A Taazour, à la Snim et ailleurs, pour une saine gestion, il faudrait:
Revoir les systèmes de gestion désuets inadaptés, copiés aveuglément d’un vieux pays industrialisé. Je voudrais dire simplement ceci :
1- Introduire des directions collégiales,
2- Inoculer , partout, du sang nouveau, des hommes sans antécédents fâcheux, avec des profils complémentaires ( économiste- financiers- juristes,ingénieurs..). Les No 1 de ces équipes, car il y aura toujours un chef d’équipe ( DG, par rxemple) aura une voix prépondérante. C’est ce qui est conforme à nos valeurs ( امتي لا تجتمع علي الضلال – حمل اجماعه ريش )
3- Instituer des audits trimestriels, des inspections et des contrôles à l’improviste.
4- Faire appel à l’assistance technique externe nationale et internationale, ce qui a l’avantage de la neutralité et de l’objectivité , avec, de surcroît, la possibilité de choisir, sans subir de pressions politiques ou sociales, les plus compétents.
Excellence,
Vous avez, dorénavant, deux expériences sur lesquelles vous pouvez vous baser pour tirer des enseignements :la vôtre, ( trois années révolues)et celles de la décennie qui a fait le tour de tout ce qu’il ne faut pas faire et de tous ceux auxquels, on ne doit jamais faire appel pour une mission publique ou d’intérêt général.
Ainsi, vous aurez accompli la meilleure réalisation qui ferait « une boucle d’or » à votre mandat et servira de phare pour les mandats futurs. « Un système de gestion et de bonne gouvernance ghazounien » digne de nos valeurs et de la Mauritanie, et qui rentrera dans l’Histoire.
Vous noterez que ce système sera créateur d’emplois supérieurs et donnera plus de chances à une plus grande participation et à plus diversité dans la direction des affaires du pays.
Il va de soi que je n’ai fait, ici, qu’énoncer les grandes lignes d’une réforme indispensable qui doit être menée, sous votre supervision, par des spécialistes pluridisciplinaires et de haut niveau: nationaux et internationaux.
Comme pour toutes les idées que je vous recommande, je ne ferai pas partie de ladite équipe. Aussi continuerai- je à savourer le délice que seul procure l’acte de donner à son pays, sans provoquer ni rechercher de contrepartie autre que la marginalisation. « La contrepartie » peut faire des soumis, de faux soutiens et des esclaves.
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Mohamed ould MOHAMED EL HACEN
Institut 2IRES
Le 12/04/ 2023