Beaufort-en-Anjou. « Je suis déjà prête à repartir en Mauritanie » – Entretien
Ouest-France – Joseph Libeaut, président de l’association Les Enfants du désert s’est rendu en Mauritanie en début d’année pour apporter de l’aide aux enfants qui fréquentent ses six centres d’accueil, dans la ville d’Atar. Il était cette fois accompagné de Sandrine Berthe, qui raconte cette belle expérience.
Pouvez-vous vous présenter ?
Sandrine Berthe : « Je suis commerçante à Beaufort depuis 2007. J’ai 49 ans et je suis une toute nouvelle bénévole à l’association des Enfants du désert. Pour préparer mon départ, j’ai organisé une grande collecte via ma boutique pour remplir mes valises. »
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller à Atar ?
« Le président m’avait parlé plusieurs fois de son action à Atar et j’ai eu envie de participer. J’adore les voyages et suis particulièrement attirée par le désert. J’aime aider les autres et fais déjà partie d’autres associations dont les Battantes, créées en début d’année 2022. »
Une fois sur place, comment occupiez-vous vos journées ?
« Le matin, on rejoignait les centres à raison de trois jours dans chaque centre et il y en a six. On accueillait les enfants de 2 à 7 ans. On vérifiait leur état de santé et on faisait un peu d’hygiène. On proposait des activités éducatives dedans ou dehors avec une bouillie nutritive en milieu de matinée. On participait aussi à la vie quotidienne de chaque centre. Le midi, on se retrouvait et on échangeait longuement en évoquant les réussites et les éventuels points de progression. L’après-midi, on triait les collectes pour les répartir. On a aussi visité des sites et des projets. »
D’où viennent tous les dons ?
« Ils arrivent des particuliers, des pharmacies et des écoles. Une partie de l’argent récupéré à un vide-greniers à la boutique en janvier a servi à acheter sur place des mandarines et des ardoises pour les enfants. Tous les bénévoles sont arrivés à Atar avec deux valises bien chargées. »
Quel est votre ressenti après avoir accompli cette mission ?
« Je suis ravie de cette super expérience. J’ai déjà relancé une collecte pour des équipements sportifs : chaussures, maillots, joggings et matériel. Je suis déjà prête à repartir en Mauritanie en février prochain. Mon mari a même décidé de m’accompagner cette fois. Je suis revenue avec du tissu que je réinvestirai dans mon activité professionnelle. J’ai aussi proposé au président de récupérer des vélos pour équiper la maison des bénévoles sur place. »