Les travaux du premier Sommet africain sur le climat ont été clôturés mercredi dans la capitale kényane, Nairobi.
Notre pays y a pris part avec une délégation de haut niveau conduite par le ministre des Affaires Économiques et du Développement Durable, M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh, représentant Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.
La clôture du sommet a été marquée par l’adoption par les chefs d’État et de gouvernement et les chefs des délégations participant au sommet de la Déclaration de Nairobi, qui souligne l’importance de faire face aux répercussions du changement climatique et de s’y adapter, et d’utiliser les énergies renouvelables comme une alternative aux énergies fossiles afin de contribuer à atténuer les effets du changement climatique et à la résilience du continent face à celui-ci.
Il a également été question d’engagements des bailleurs de fonds internationaux pour investir 23 milliards de dollars dans le domaine des énergies renouvelables pour soutenir l’adaptation au changement climatique et réduire ses effets en Afrique, dont 4,5 milliards de dollars consentis par les Émirats arabes unis, qui accueilleront la Conférence de l’ONU sur le climat (COP 28) fin novembre prochain.
Le sommet, qui a duré trois jours, a vu la présence active du ministre des Affaires Économiques et du Développement durable, qui a participé à cinq sessions spécialisées de haut niveau qui ont traité des questions de l’économie verte, de l’hydrogène, des énergies renouvelables et de leur financement ainsi que des changements climatiques.
Le ministre a également eu de nombreuses discussions bilatérales fructueuses avec de hautes personnalités gouvernementales et responsables financiers internationaux, dont le ministre sud-africain chargé de l’énergie et de la transition énergétique, le conseiller spécial du président kenyan, M. Muhammad Ali, qu’il a remercié pour l’accueil chaleureux réservé à la délégation mauritanienne tout au long de son séjour à Nairobi, et avec qui il a discuté des moyens de développer la coopération bilatérale entre notre pays et le Kenya.AMI