Santé: l’Algérie et la Mauritanie conviennent d’élaborer une feuille de route de coopération
Des experts algériens et leurs homologues mauritaniens réunis lundi à Nouakchott ont convenu de l’élaboration d’une feuille de route pour concrétiser la coopération en matière de santé entre les deux pays.
Cette feuille de route portera sur trois axes principaux: la formation, la pharmacie ainsi que les études en matière de lutte contre les épidémies et les échanges d’expériences.
Concernant le premier axe, les deux parties ont convenu de la nécessité de renforcer la coopération en matière de formation paramédicale à travers le soutien du ministère de la Santé aux écoles mauritaniennes au vu de son expérience dans ce domaine, notamment concernant la formation des formateurs.
La partie mauritanienne a également demandé l’échange de programmes pédagogiques entre les deux pays et les jumelages entre les structures de santé en plus du renforcement de l’échange de missions médicales périodiques.
Concernant le volet pharmacie, la partie mauritanienne a insisté sur l’appui des experts algériens à son pays en matière de réglementations, l’inscription de médicaments, les procédures d’importation ainsi que l’étude de marchés et le contrôle des médicaments.
Les deux parties ont également convenu d’une aide à apporter à la Mauritanie pour mettre sur pied des procédures en matière de fourniture des médicaments, réactifs ainsi que les dispositifs médicaux.
La partie mauritanienne a également sollicité l’accompagnement de l’Algérie pour la réalisation d’une unité de fabrication d’oxygène et de solutés massives.
Le représentant de Saidal a, à cette occasion exprimé la disponibilité du groupe à aider la Mauritanie dans la réalisation d’une unité de fabrication du gel hydro alcoolique.
Concernant la lutte contre les épidémies et leur contrôle qui a constitué le troisième axe évoqué lors de la séance de travail, les instituts nationaux de santé publique des deux pays ont convenu de la mise en place d’un programme de recherche en matière de statistiques, en plus de l’échange d’informations sur le contrôle épidémiologique.
Les deux parties ont également appelé au renforcement des activités conjointes sur les maladies transmissibles à l’instar du VIH-sida, la tuberculose, le paludisme et la mise en place d’un programme de formation par les deux instituts.
Elles se sont également entendues sur le renforcement de la coopération en matière environnementale à travers l’échange d’informations sur la pollution des eaux, de l’air et des sols ainsi que la conduite d’études pilotes conjointes dans ce sens.