Pourquoi… je vote Ghazwani
Ceux qui souhaiteraient une « rupture à la Sénégalaise » lors du scrutin du 29 Juin 2024, seront déçus, puisque la configuration socio-culturelle, la trame intellectuelle ou structurelle qui alimente le microcosme politique au Sénégal, sont différentes de celles de la Mauritanie à bien des égards.
D’ailleurs la rupture par rapport à quoi? La plus grande révolution humaine a été menée par notre prophète Mohamed (PSL) tout au début du 7éme siècle, bien avant la révolution américaine de 1776, la française de 1789 et surtout la révolution bolchévique d’octobre 1917.
Celle-là même qui a permis l’échafaudage de plus de 70 ans d’un « socialisme scientifique » tiré de la théorie du matérialisme dialectique appliqué à l’évolution de la société ou matérialisme historique.
Ce courant de pensée athée véhiculé par F Engels puis K Marx au 19éme siècle, aboutira à ce qu’on a appelle le marxisme-léninisme; un socialisme qui se dit scientifique, et se voulant surtout le juste contraire du libéralisme économique perpétué par D. Ricardo, A. Smith et M. Keynes, basé sur le capital.
Le marxisme-léninisme prône la dictature du prolétariat par le « truchement » de la lutte des classes, là où l’homme vivrait dans une sorte de paradis terrestre, autrement, » à chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». Vaste programme qui a séduit pas mal d’intellectuels à travers le monde. Le rêve de ces théoriciens matérialistes s’est dissipé en 1989, après la chute du mûr de Berlin et la dislocation de l’U R S S.
L’islam au contraire véhicule une organisation sociale intemporelle, de par son immuabilité ontologique, l’imputrescibilité de sa doctrine, où tous les musulmans sont égaux en droit, quand les libertés fondamentales de propriété privée, de conscience, d’association etc…sont garanties.
Là où l’être humain n’est soumis ni à l’endoctrinement pervers, encore moins au diktat d’une quelconque idéologie, contraire à l’ordre naturel issu des enseignements de son démiurge. Tu ne mentiras point, tu ne voleras point, tu ne tueras point .. voilà des préceptes cardinaux que les musulmans connaissent bien avant les « valeurs » judéo-chrétiennes d’humanisme, de bonne gouvernance distillées ça et là à travers les siècles, et que les récents événements en Ukraine, et surtout en Palestine ont permis de mettre à nu le caractère hypocrite et cloporte qui en découle.
Tu ne mentiras point exprime l’éthique voire le principe de distinction entre le bien et le mal, surtout par rapport à la chose publique. Tu ne voleras point, exige une probité à l’égard des deniers publics, pour une économie saine et propre dont les dividendes seront partagées équitablement entre les citoyens. Tu ne tueras point est la maxime la plus expressive d’une justice de clarté à l’égard de tous. Si certains humains ne respectent pas les enseignements de leur créateur, il ne faut pas s’étonner s’ils venaient d’ignorer les directives de Ghazwani…..
Au début des années « 90 », l’Occident qui s’est introduit chez nous depuis la fin du 19éme siècle, nous a vendu par ailleurs la démocratie libérale, une « entreprise » contraire à nos valeurs africaines et arabo-musulmanes. Ce processus démocratique a généré beaucoup de conflits internes, y compris le terrorisme, le djihad islamique qui frappent à l’instant même les pays du Sahel.
Notre sous-région est toujours en proie à ce terrorisme déstabilisateur qui empêche les peuples de ces contrées de vivre en sécurité, une condition sine qua non à tout développement économique et social. La Mauritanie a été épargnée des abominables tueries qui persistent encore au Mali, au Burkina-Faso, au Nigéria et au Niger. Notre président actuel Mohamed Ould Cheikh Ghazwan, avec son ami Aziz, ont été les principaux architectes de cette sécurité dont nous jouissons, à l’intérieur de nos frontières jusqu’à nos jours. Ce seul critère peut déterminer un vote.
A/ Je vote Ghazwani…
Tous les candidats qui briguent la magistrature suprême, à la date du 29 juin 2024, pensent vouloir apporter du bien-être aux citoyens mauritaniens. Nous ne doutons pas de leur sincérité affichée. Mais notre Mauritanie est très difficile à diriger et il suffit tout simplement d’une chiquenaude mal intentionnée pour qu’elle vole en éclats. Puisque des forces centrifuges, se muant en spécialistes de la séparation, agissent constamment en eau trouble.
Il suffit pour le président élu d’un petit moment de faiblesse ou d’inattention coupable pour que les digues du vivre-ensemble, encore tenues par de rares patriotes, cèdent. Et cela pour toujours…puisque les frustrations, voire les traumatismes sont multiples. Les pulsions ataviques enfouies des années durant, risquent de surgir à la conscience claire, et provoquer des soubresauts inattendus. La « somalisation » de la Mauritanie qui n’est dans l’intérêt de personne, même les fauteurs en eau trouble, peut alors commencer. Il faut éviter ce spectre de l’apocalypse …
Ghazwani est l’homme qu’il nous faut…pour les 5 ans à venir, de par son expérience dans l’exercice du pouvoir ou la proximité à celui-ci, ayant occupé plusieurs fauteuils en que directeur de la Police, chef d’Etat-Major National, ministre de la défense nationale, président de la république pour un premier mandat de 5 ans.. Ghazwani est un homme consensuel, de bonne moralité et qui n’a jamais été injuste à l’égard de qui que ce soit.
Certes il a hérité d’une situation économique étriquée, d’une arène politique ubuesque durant son premier mandat. Il tentera sans doute de redresser la barre durant ce second mandat. Ce qui importe d’abord c’est la situation sécuritaire à l’intérieur de nos frontières. Voilà que la sécurité est garantie par notre Armée Nationale qui est actuellement au summum de son efficacité. Le moral des militaires du rang, des cadres sous-officiers et officiers, n’a jamais été aussi élevé.
Après l’équipement et la formation, l’actuel Cemga Moktar Bollé Chaabane a mis le problème social des militaires parmi ses préoccupations premières, en hissant la barre qui améliore leurs conditions de vie, très haut. Et le bilan est plus que positif, d’après tous les observateurs à compétence étendue. Voilà un atout majeur, émanant de collaborateurs de prestige et qui font la fierté du candidat-président Mohamed Ould Ghazwani.
B/ Eviter le syndrome néfaste du second mandat
Même dans les vieilles démocraties européennes, le second mandat est généralement perçu comme sources d’ennuis. Le renard F. Mitterrand a été obligé de cohabiter avec un premier ministre de droite; le même J. Chirac a subi un sort équivalent. Chez nous, Ould Abdel Aziz, après un premier quinquennat réussi, a flanché au second avec une fin vertigineuse. Même scénario pour notre voisin Macky Sall du Sénégal, qui enfin de compte a été littéralement chassé du pouvoir, suite à une gestion calamiteuse de fin de règne.
L’histoire des hommes est là pour nous donner des leçons afin d’éviter les erreurs commises par nos prédécesseurs. Ghazwani doit savoir que son second mandat sera beaucoup plus difficile que le premier. Eradiquer la corruption, le détournement des deniers publics, l’impunité; mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut…voilà des ateliers auxquels le président sortant doit s’atteler.
Se donner pour objectif d’électrifier toute la Mauritanie, d’apporter l’eau potable à tous les endroits reculés du pays, de permettre à tous les citoyens de se soigner gratuitement et d’améliorer l’éducation de la maternelle au lycée. Une fois ces réalisations faites, Ghazwani pourra entrer dans l’Histoire de la Mauritanie et la fin de son mandat sera tellement sereine que c’est le peuple qui sortira pour l’empêcher de partir…Car en toute chose il faut considérer la fin. Et moi je veux une fin paisible à mon candidat Ghazwani. /.
ELY SIDAHMED KROMBELE