Le scrutin démarre dans le calme en Mauritanie
Les élections présidentielles en Mauritanie ont débuté il y a quelques instants. Près de deux millions d’électeurs se sont rendus dans les bureaux de vote pour élire le président du pays.
Sept candidats sont en lice, dont le président sortant Mohamed Cheikh Ould Ghazouani, Mohamed Lemine El Murtaja El Wafi, le président du parti Rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawassoul) Hamadi Ould Sidi Mokhtar, le professeur Utama Somare, le président du parti Alliance pour la justice et la démocratie Ba Mamadou Bockar, le député El Id Ould Mohameden Mbarek, et le président de l’Initiative du mouvement résurgent Biram Dah Abeid.
Les discours des candidats pendant la campagne électorale ont mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens et le maintien de la sécurité, ainsi que sur les jeunes, qu’ils se sont engagés à responsabiliser et à impliquer dans la prise de décision.
La Commission électorale nationale indépendante de Mauritanie avait précédemment annoncé l’achèvement du transfert du matériel et des équipements aux bureaux de vote à travers le pays, confirmant ainsi sa pleine capacité à organiser les élections.
L’élection présidentielle actuelle n’a pas fait l’objet d’une surveillance internationale comme ses prédécesseurs, avec un petit nombre d’observateurs internationaux arrivés en Mauritanie, dont trois de l’Union européenne.
Le gouvernement mauritanien a précédemment annoncé la formation d’un observatoire de surveillance des élections et a nommé un secrétaire général pour surveiller les élections présidentielles de 2024.
Cette fois-ci, les élections présidentielles se déroulent dans un contexte d’instabilité politique dans la sous-région.