L’autonomisation de la femme était au centre du wébinaire organisé hier par le réseau des medias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement(REMAPSEN) en collaboration avec ONU FEMME.
Arlette Mvondo, conseillère régionale au bureau ONU Femme pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre principale panéliste de ce wébinaire a édifié les journalistes présents sur les tenants et les aboutissants de cette problématique d’actualité dans les différents pays du continent.
L’intervenante a brossé les différents volets de la question, des volets couvrant les domaines politique, éducatif, sanitaire, social, économique et culturel.
Mme Mvondo a rappelé d’emblée les priorités de l’organisation qu’elle représente, des priorités qui se résument au renforcement du leadersheap et de la participation des femmes à la vie politique ; l’autonomisation économique et le problème de la protection sociale, 92% des femmes étant dans le secteur informel ; l’élimination des VBG avec toutes les violences ayant trait à l’aspect économique, aux violences physiques, aux mariages d’enfants… ; et l’implication des femmes dans le processus de paix en les associant aux actions préventives des crises éventuelles.
Elle a par ailleurs fait état du soutien de ONU FEMME aux états et aux gouvernements, notamment dans la mise en œuvre des stratégies nationales ainsi que l’appui aux organisations de la Société Civile.
Pour la conseillère régionale au bureau ONU Femme il faut investir dans l’autonomisation des femmes et redoubler d’efforts, « même si, ajoute-t-elle, les budgets alloués aux ministères ne permettent pas d’avancer au niveau que nous souhaitons ».
Il faut recommande-t-elle agir sur les normes sociales et culturelles afin de changer les mentalités.
L’objectif serait de rehausser le taux de l’index de développement du genre qui prend en compte trois principaux paramètres, à savoir l’espérance de vie, le niveau d’alphabétisation et le taux de scolarisation.
A ce sujet, un pays comme le Gabon fait figure de meilleur élève dans toute la région à l’opposé du Niger et de la Centrafrique qui occupent la queue du peloton.
Bakari Gueye
