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Devoir de mémoire et pour que l’oubli n’efface pas les mauvais actes, la postérité doit savoir que:

Après l’entrée en force du parti des opprimés (Action Pour le Changement, AC) en 2001 dans la scène politique nationale et sa percée dans la capitale Nouakchott en gagnant Dar Naîm, Ryad et Sebkha ainsi que quelques capitales régionales à l’instar de Néma et Selibaby, certains idéologues ont conseillé à Maawiya Ould Sid’Ahmed Taya de mettre fin à l’existence de ce parti afin selon eux de juguler le péril des masses opprimées et casser leur élan.

Pour ces Idéologues une fois que ce parti étend son empire et qu’il parvient à toucher les masses ouvrières, le monde rural; les intellectuels issus du milieu des opprimés vont y adhérer et fini alors le système en place.

Taya avec son innocence leur a cru et il a pris la décision de dissoudre le parti Action Pour le changement.

Juste après la dissolution du parti, une tentative fut engagée par les leaders d’alors pour créer un Autre parti dénommé Convention Pour le Changement, CC, et dont le siège est placé à l’étage en face de Carrefour Touré, une compagnie de police est envoyée pour déloger le siège et le meuble est saccagé.

Les instigateurs de la dissolution sont:

Cheikh Elaviye Ould Mohamed Khoune, Premier Ministre,

Louled Ould Weddad Directeur de Cabinet du président de la République

Mohamed Vall Ould Bellal en son temps était député et président du groupe parlementaire du PRDS, c’est lui qui après une virulente altercation entre le premier ministre d’alors Cheikh Elavia Ould Mohamed Khoune et l’icône de la lutte en ce moment le doyen Messaoud Ould Bilkhair à l’Assemblée Nationale, prit la parole à l’hémicycle pour en faire un plaidoyer de dissolution, donnant ainsi l’alerte comme quoi selon lui, AC = FLAM + El hor soit les Kwar + Hratin, alors que le parti était national, global intégral et ouvert à tous les Mauritaniens sans distinction de race ou de couleur.

Au lendemain de son intervention, précisément le 2 Janvier 2002, le parti a été dissous en plein conseil des ministres, motifs avancés « Racisme et intolérance ».

Rachid Ould Saleh, Président de l’Assemblée Nationale.

Et Diop Député de Mbagne.

Maham youssouf,

Cadre Insav et ancien membre de la jeunesse d’AC.

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