Des OSC nationales célèbrent le 24ème anniversaire de la résolution 1325 concernant la participation des femmes dans les processus de paix et de sécurité
L’ONG Union des femmes Ataroises en partenariat avec le Forum Paix et Justice (FPJ) a célébré le 31 octobre à Nouakchott, le 24ème anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée en octobre 2000, qui souligne l’importance de la participation des femmes dans les processus de paix et de sécurité.
En effet, cette résolution reconnaît le rôle des femmes dans la prévention et la résolution des conflits, ainsi que dans la reconstruction post-conflit. La résolution appelle également à la protection des femmes et des filles contre la violence liée aux conflits armés et promeut leur implication dans les décisions politiques et les négociations de paix. Il s’agit d’un instrument clé pour l’égalité des sexes dans le domaine de la sécurité internationale.
Plusieurs intervenants et intervenantes ont souligné à cette occasion l’importance de cette résolution.
C’est ainsi Mme Seniya Yarah Haidara, Présidente de l’ONG Femme et Résilience pour les droits humains en Mauritanie, initiatrice de cette activité a déclaré que: « Pour la première fois au niveau de la Société Civile nous avons célébré le 24ème anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies qui a été ratifiée par la Mauritanie depuis 2020. Mais rares sont ceux qui parlent de cette résolution qui recommande l’implication de la femme dans toutes les sphères. Voilà pourquoi à notre niveau aussi nous voulons nous focaliser sur cette résolution afin de la vulgariser. De ce fait, il faut conscientiser la Société civile et c’est ce que nous sommes en train de faire. Et on invite le gouvernement mauritanien à prendre en compte les recommandations qui ont été faîtes sur cette résolution. Et il faut surtout que les femmes soient présentes dans toutes les sphères de décision. »
Pour Mme Anna Haidara, Présidente du FLEJ, cette résolution a été ratifié en 2020 par la Mauritanie. Elle a lancé un appel à la Société Civile pour « se tenir debout, main dans la main pour que les ratifications des lois soient respectées et appliquées en Mauritanie. »
Pour sa part, Mme Aminetou Laweissi qui est aussi Présidente d’une ONG a recommandé l’institutionnalisation des enquêtes privées car dit-elle elles sont très utiles pour la justice et les justiciables. Il est temps de faire une loi en Mauritanie, pour ces gens, a-t-elle conclu.
Marième Mahjoub, Présidente de l’ONG Avenir de la Jeunesse, a quant à elle exprimé sa satisfaction pour les enseignements tirés de cette journée. Elle a souhaité la poursuite des actions afin d’atteindre les objectifs escomptés.
Il convient de rappeler que cette commémoration a regroupé des ONG des droits de l’homme, des experts judiciaires, des assistantes sociales…
B.G