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Syndicat des enseignants : le communiqué de la police est trompeur et les résultats de l’enquête ne sont pas encore connus

Le syndicat national indépendant des enseignants a qualifié le communiqué de la police nationale de « trompeur », soulignant que les résultats de l’enquête n’avaient pas encore été rendus publics.

Le syndicat s’est étonné que le communiqué de la police ait été publié avant la signature du procès-verbal auquel le témoin a été convoqué hier pour témoigner et de nouveau aujourd’hui à 17 heures pour signer ce procès-verbal.

Le communiqué a été publié avant sa signature, ce qui, selon le syndicat, n’est pas surprenant de la part d’une entité qui a déjà agressé physiquement un enseignant et qui pourrait bien rédiger ou signer en son nom, comme indiqué dans le communiqué.

Le syndicat a ajouté dans son communiqué que la commission chargée de suivre le dossier et dans laquelle les syndicats sont représentés par deux personnes n’avait pas encore publié de communiqué. Il a affirmé que le communiqué de la police avait perturbé ses travaux, ce qui avait poussé les représentants des syndicats à envisager de se retirer de cette commission.

Le syndicat a précisé que l’enseignant avait été agressé, lui et certains de ses collègues, injustement et avec violence, sans aucune raison. Il a souligné que l’agression avait visé des femmes et des personnes âgées, verbalement et physiquement, et qu’un de ces individus avait été battu dans une voiture de police et insulté verbalement.

Il a souligné que le rassemblement était autorisé et qu’il s’inscrivait dans le cadre des activités de protestation prévues dans la procédure déposée auprès du ministère de l’Éducation et de la Fonction publique, et que les documents le confirmaient.

Le syndicat a demandé à la police de présenter des excuses aux syndicats qui ont été accusés de participer à un rassemblement non autorisé, soulignant que l’affaire n’était plus celle de l’enseignant Haroun mais qu’elle était devenue liée à tous les syndicats présents au rassemblement et qu’elle était devenue une affaire d’opinion publique.

Le syndicat a menacé de saisir les tribunaux, la Commission nationale des droits de l’homme et le mécanisme national de prévention de la torture si ses droits n’étaient pas respectés dans le cadre de l’enquête, espérant que la justice suivrait son cours.

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