Téléphonie : Les sanctions pas si dissuasives que ça!
Les sanctions de l’Autorité de Régulation (ARE) ne semblent pas convaincre les opérateurs de téléphonie de respecter leurs obligations consignées dans les cahiers de charge. Les trois opérateurs semblent même faire fi des menaces de sanctions que brandissent les autorités à leur encontre.
L’imperfection des services est telle que le premier Ministre, Ould Diay est descendu dans l’arène, en septembre 2024, pour rappeler le sérieux de l’exigence de qualité des services des opérateurs de téléphonie et le risque de se voir appliquer des pénalités encore plus importantes afin de les amener à respecter l’exigence de qualité des appels (MOS) et celles des données mobiles de connexion au web.
Les autorités publiques avaient même menacé, en cas de persistance des défaillances constatées, de leur appliquer des pénalités pouvant atteindre 5% du chiffre d’affaires voire élaguer de trois mois les délais des licences attribuées.
Mais apparemment, ces menaces n’inquiètent pas les opérateurs qui continuent à fournir un service de piètre qualité et surtout à ne pas observer les exigences que leur renouvelle, à chaque fois, l’ARE. Attendons donc de voir comment l’ARE va sévir contre les opérateurs incriminés.
En Mauritanie, rappelle-t-on, le taux de pénétration du mobile avait dépassé, en 2020, les 5 millions d’abonnés mobiles actifs, selon des sources citant l’ARE.
Celle-ci, rattachée à la primature, est chargée de réglementer les services de communications électroniques, d’eau et d’électricité en garantissant une concurrence loyale et la protection des intérêts des consommateurs.