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La Mauritanie met en place de nouvelles normes pour lutter contre le blanchiment d’argent

La Banque Centrale de Mauritanie a publié une décision obligeant les institutions financières et les entités soumises aux réglementations juridiques à considérer toute transaction en espèces, qu’il s’agisse d’un dépôt ou d’un retrait, égale ou supérieure à 10 millions d’ouguiyas anciennes comme « suspecte », à moins qu’elle ne soit justifiée par des documents appropriés.

Cette décision fait suite à des discussions avec une délégation de la Réserve fédérale américaine en décembre dernier sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le respect des sanctions.

Points saillants de la nouvelle décision :

Surveillance des transferts financiers depuis les portefeuilles électroniques qui atteignent ou dépassent deux millions de nouvelles ouguiyas (20 millions d’ouguiyas anciennes), avec signalement de toute incohérence ou suspicion.

Fixer un seuil pour les transactions en espèces suspectes et obliger les institutions financières à informer sans délai la Cellule de Renseignements Financiers (CRF) mauritanienne.

Déclaration écrite de toute transaction dépassant les seuils fixés dans un délai de deux jours.

Intégration des listes des personnes tenues de déclarer leurs actifs dans les systèmes d’information financière pour faciliter les enquêtes automatiques. Mise en place de systèmes de détection automatique des transactions qui dépassent les seuils financiers fixés.

La Banque a précisé que « le non-respect de ces instructions » expose les contrevenants à des sanctions légales, conformément à la loi relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme promulguée en février 2019.

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