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Production GNL du GTA : La vente groupée au profit de British Marketing Gas

Les partenaires à l’exploitation du gisement gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) vont vendre leur production groupée. C’est même déjà prévu en vertu d’un accord signé en février 2020 au profit de British Gas Marketing. Cette opération est prévue à l’issue de la première production.

Les tests de production sur le champ gazier transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), sont concluants. Kosmos Energy a même officiellement annoncé depuis hier, lundi, la mise en production du GNL. Une bonne nouvelle pour les citoyens sur les deux rives qui salivaient à l’idée de goûter enfin aux délices d’un gaz dont ils ont attendu, dix ans durant, les retombées bénéfiques.

Le partage de production est scellé depuis un lustre avec 10% pour chacun des deux pays africains (Mauritanie et Sénégal); BP et Kosmos Energy se taillant la part du lion à cause du « coast gas ». Toute la production, de 2.5 millions de tonnes, devrait être cédée, à l’issue du premier trimestre à British Gas Marketing.

Le contrat signé prévoit l’enlèvement de 2,45 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, pendant 20 ans, à compter de la mise en production de la première phase du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim.

Même sous l’escarcelle de British Marketing Gas, Cette première phase de production du projet, de 2.5 millions de tonnes, ne pouvait mieux tomber. Le marché du gaz dans le monde, et en particulier en Europe, est en ébullition. La crise énergétique et l’instabilité en Ukraine aident beaucoup à en relever le prix.

Pourtant, cette phase sensible intervient alors qu’un différend existe encore entre l’opérateur British Pétrolium et ses partenaires mauritaniens et sénégalais quant à l’évaluation des coûts de production. Ce différend n’a pas officiellement encore connu son épilogue.

Une question angulaire du partage des ristournes. Les deux pays source de la ressource avaient, en effet, misé sur des dividendes de 5 milliards us, par an, sur cette première phase. Ils sont bien loin de leurs comptes aujourd’hui.

Il faut, sans doute, chercher à dissiper ces «malentendus» qui ont l’avantage d’éclore en amont pour espérer continuer en toute confiance pour les phases 2 et 3 où le projet sera à sa vitesse de croisière. Y parviendront-ils? That’s the question. Le vieil adage dit que “les bons comptes font les bons amis”.

Nous y reviendrons

JD

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