La construction de deux échangeurs et l’inauguration d’un réseau périurbain de constituent un rajout de qualité (ministre de l’Équipement)

Le ministre de l’Équipement et des Transports, M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmd, a souligné que la pose de la première pierre de deux échangeurs et l’inauguration d’un nouveau réseau routier moderne constituent un rajout significatif à l’édifice de la construction et du développement.

C’était à l’occasion d’une cérémonie supervisée par le Président de la République, Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Il s’agissait de la pose de la première pierre de la construction de deux échangeurs dans la capitale, de l’inauguration du réseau urbain pour l’année 2020 à Nouakchott et du lancement des projets de réseau urbain de la capitale pour l’année 2021.

Le ministre a ajouté que ces réalisations constituent un bond qualitatif sur la voie du développement et de la construction.

« Ces projets permettront la fluidité de la circulation et la réduction des embouteillages. Il s’agit d’un lot de programmes d’infrastructures routières s’inscrivant dans le cadre programme prioritaire élargi du Président de la République (ProPEP) et de la réponse nationale multisectorielle à la pandémie du covid-19 », a-t-il dit.

Par la suite, le ministre a rappelé le climat d’entente et d’apaisement qui règne en Mauritanie depuis l’accession du Président de la République à la magistrature suprême, suivant une vision centrée sur l’action productive, constructive et dynamique selon une approche fondée sur la mutualisation des efforts, le rapprochement des services.

Au sujet des infrastructures routières, le ministre a précisé que son département a pu, en dépit du covid-19 et des conditions exceptionnelles qu’elle a créées, construire plusieurs routes bitumées dans le cadre de la composante infrastructure du ProPEP, comme la réhabilitation et l’extension de la route Boutilimit-Aleg et le 3ème tronçon de l’axe Nouakchott-Boutilimit.

Le ministre a cité plusieurs projets routiers en phase préparatoire comme la route Tidjikja-Boumdeid-Kiffa-Kankossa-Ould Yengé-Sélibaby-Ghabou, les routes Nbeiguet Lahwach-Nema, d’Atar-Chinguetti-Ouadane, l’extension de la route Tintane-Aïoun et la construction du pont de Rosso en veilleuse depuis 2009.

Parlant des futurs échangeurs, M. M’Haïmd a souligné qu’ils seront réalisés avec toutes les caractéristiques techniques, l’éclairage, les panneaux de signalisation et tous les équipements nécessaires pour la sécurité.

Il a ajouté qu’ils ont nécessité un financement de 327.784.799 MRU et que les travaux exécutés par deux sociétés chinoises, dureront durée de 24 mois.

S’agissant des routes, le ministre a rappelé la construction de 40km en 2020 suivant les normes techniques requises, contrairement à ce qui était en vigueur et qui constituait un gaspillage du bien public.

Il a ajouté que ce réseau, inauguré a profité aux moughataa de Riyad, de Toujounine, d’Arafat, de Dar-Naïm, du Ksar et de Teyaret, pour un coût global de 523.045.895 MRU.

A propos du projet de lancement de la construction de 47km de la voie publique à Nouakchott, le ministre a précisé que les travaux vont être exécutés par l’ATTM sur une durée de 15 mois et pour un montant de 527.641.900 MRU.

Au sujet de la maintenance, le ministre a précisé que la société ETER a débuté ses travaux en janvier 2021 pour l’entretien du réseau routier, surtout le déplacement des dunes de sable, le bouchage des nids de poule et les autres fissures.

« En application de vos instructions claires, notre département a œuvré au cours de la première année de votre mandat pour la construction de 500 km de routes bitumées, et ce en plus de l’accélération des travaux des routes qui étaient au stade de balbutiement, notamment les routes Nouakchott-Rosso, de Kiffa-Boumdeid, de Zravia-Tamicheket, de Bassikounou-Fassala, la route reliant Benichab à la route Nationale 1 et celle de Rkiz-Mederdra », a encore souligné le ministre en s’adressant au Président de la République.

Le ministre a enfin exhorté les sociétés qui assurent la maitrise d’ouvrage à entamer l’exécution des travaux, suivant les qualifications définies dans le cahier de charge et les délais fixés.AMI