“Ce pays ne sera pas divisé et ne sera pas déchiqueté. Comme il a été difficile de le briser lorsque vous avez pris les armes, vous ne pourrez pas le faire alors que vous êtes des « repentis ».
L’arabe à laquelle tu es hostile, est la langue officielle et actuelle de l’Etat des imams du Fouta, du Walo, des Soninkés et des Wolofs, pendant des siècles avant de devenir la langue officielle de l’Etat mauritanien.
Les peuples de la rive nord du fleuve étaient ceux qui l’avaient enseigné dans les jungles de l’Afrique où ils avaient diffusé aussi, sans contrainte, ni combat, sans complexe de faiblesse et sans sentiment d’infériorité, l’islam et l’arabe.
Votre discours convulsif aujourd’hui n’a pas sa place parmi les habitants de la vallée (je parle de la vallée du nord). Leur appartenance est enracinée comme le fleuve et ils n’ont pas ce complexe qui t’habite.
Si ce que vous dites avait un écho parmi eux, ils auraient fait de vous un jour un simple conseiller municipal dans la plus petite des communes du fleuve.
Je pense d’ailleurs que l’expérience de la candidature malheureuse aux dernières élections présidentielles a été très claire ( Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin ».
Enfin, sachez que le pays qui abritait les peuls et les Touaregs du Mali, , les Diolas et les peuls de Casamance, les Chefs de l’opposition en Guinée et en Guinée-Bissau aura toujours les bras grands ouverts pour ses citoyens alors que toutes les voix ergoteuses disparaîtront et nous construirons tous ce pays ensemble.