es forces hostiles à tout progrès et aux changements sont à la manœuvre :
Un an presque, date anniversaire de la signature de l’accord sur la feuille de route pour le Dialogue National Inclusif entre les groupes parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition, et presque six mois après le feu vert donné par président de la république et réaffirmé à la veille du 28 novembre dernier dans son discours adressé à la nation.
Le constat est que le processus devant conduire à ce dialogue tant attendu semble aujourd’hui plus que figer, voire reculer. En réalité, que se passe-t-il, qu’est ce qui bloque?
Tapis dans l’ombre du pouvoir, des opportunistes, des habitués au système de corruption, de discrimination ethnique et tribale, des affairistes et des obsurantistes, ceux qui ne veulent pas du tout d’un dialogue national, par tous les moyens, essayent de bloquer cette initiative qui pourtant pourrait enfin permettre à ce pays de se reconsilier avec lui-même de ressouder son unité nationale qui a tant souffert, d’assainir sa situation politique, économique et sociale chaotiques, donc sortir dans les multiples difficultés dans lesquelles il se débat depuis des décennies et qui s’aggravent malheureusement chaque jour un peu plus.
Ces conservateurs du système font et feront tout pour retarder au maximum cette échéance, la tenue de ce dialogue national inclusif, sinon, au moins chercher à le vider de son contenu, voire l’étouffer purement et simplement.
Et pour atteindre cet objectif, toutes sortes de manœuvres dilatoires ont été mises et seront mises en blanle, pour gagner du temps, et pour créer la désespérance, donc mettre fin à tout espoir.
La nouvelle vague de la pandémie ne saurait expliquer cette situation de blocage, d’autant plus que le pays avait connu une longue période d’accalmie sur le front sanitaire qui aurait pu permettre la tenue de ces assises, tout au moins désigner les strutures de directions de celles-ci, mais rien de tout cela, toujours, depuis au moins six mois, que des obstructions et ou des manœuvres pour retarder au maximum. D’ailleurs même dans l’état actuelle la situation sanitaire rien, m’empêche ou ne gêne au moins la mise en place de ces structures.
Ce sont en réalité ces manœuvres, manifestement, qui expliquent en grande partie les retards pris sur tous les plans. C’est autant plus inquiétant, le pays vit une situation quasi-explosive engendrée, en grande partie par la hausse vertigineuse continue des prix de produits alimentaires de première nécessité, les conflits sociaux récurrents et si le désespoir sur le plan politique vient d’y ajouter, le pire est à craindre.
Qu’Allah protège ce pays de ces manœuvres destructrices.
Marega Baba/ France.