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Mauritanie : 12,6 millions d’euros de l’Union européenne pour appuyer la réforme de la justice

Le ministère de la Justice a lancé, mardi, à Nouakchott, en partenariat avec l’Union européenne, les activités du programme d’Appui à la Réforme de la Justice (PARJ) 11è FED et le 1è atelier de formation en légistique au profit de la commission de codification, des membres de la DELC et des acteurs impliqués dans la modernisation du droit en Mauritanie.

L’objectif de cet atelier, de trois jours, est de présenter l’ensemble des règles, des principes et des méthodes qui doivent être observés dans la préparation des textes normatifs : lois, ordonnances, décrets, arrêtés en Mauritanie.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du ministère de la justice, par intérim, M. Amar Ould El Ghassem, a indiqué que le programme d’appui à la réforme de la justice est un projet ambitieux qui traduit le niveau de la coopération entre l’Union européenne et la Mauritanie.

Ce programme, dit-il, vise la réforme exhaustive du système judiciaire mauritanien en participant à l’exécution de la politique sectorielle dans ce domaine à travers la 11éme session de la caisse européenne de développement pour mettre en place un système judiciaire indépendant, transparent, efficace et accessible par tout le monde.

M. Amar Ould El Ghassem a rappelé que le système judiciaire national a passé par de nombreuses réformes, dont les résultats sont limités à cause de l’absence d’une politique sectorielle justice.

Il a précisé que la nouvelle politique sectorielle, traduit la vision quinquennale du Président de la République pour bâtir un système judiciaire compétant basé sur une stratégie nationale d’accès à la justice; stratégie qui constituera le cadre de référence de toutes les réformes visant la facilitation de l’accès aux services de la justice.

Pour sa part, l’ambassadeur chef de la délégation européenne, M. Jones Guilym , a souligné que le PARJ participe à l’exécution des cinq composantes de la politique sectorielle justice qui sont : la modernisation du cadre légal d’exercice de la justice, l’amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale, le développement des professions judiciaires et le renforcement des infrastructures judiciaires avec la réhabilitation et la construction des nouveaux tribunaux. Et ce, pour un montant de 12,6 millions d’euros.

Il a également apprécié la mobilisation et la coordination des différents départements ministériels pour la mise en œuvre de cette politique sectorielle, tout en assurant que l’Union européenne s’engage dans la mise en place des dispositifs du volet opérationnel des différents programmes et projets, qui permettront au ministère de la justice d’assurer le suivi de la mise en œuvre de cette politique.

Au terme de sa déclaration, l’ambassadeur a invité les différents partenaires, notamment les opérateurs du PARJ, à s’inscrire dans cette dynamique de concertation et de coordination pour des actions plus efficientes.AMI

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