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Porte-parole du gouvernement : la subvention aux hydrocarbures n’a pas été supprimée mais plutôt réduite

Le ministre de l’Équipement et des Transports, porte-parole du gouvernement, M. Nani Ould Chrougha, a affirmé jeudi soir, que la subvention aux hydrocarbures est toujours en place et n’a pas été supprimée mais a été réduite, et la décision est venue après 6 mois d’étude à l’issue de l’augmentation des prix, expliquant que les prix de ces produits sont toujours tributaires des fluctuations du marché mondial.

En réponse à une question sur la baisse des prix du carburant à l’échelle internationale, lors de son commentaire sur les résultats du conseil des ministres à Nouakchott, il a appelé ceux qui parlent de la baisse des prix mondiaux à mesurer la vitesse de changement de cette baisse.

Dans sa réponse à une question sur les feux de circulation, le ministre a affirmé que certains de ces moyens ont été acquis pour combler la pénurie constatée et les mettre progressivement sur les routes, notamment celles qui sont prioritaires, appelant les usagers de la route à la prudence et à réduire la vitesse.

En réponse à une question sur le récent remaniement du gouvernement, le ministre a précisé que le gouvernement est une équipe solidaire soudée en termes de formation et d’expérience, et la remanier est une action normale chaque fois que le besoin s’en fait sentir, et le pouvoir pour le faire appartient à Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et l’ancien ministre de l’Éducation n’a pas démissionné et était un élément essentiel du gouvernement et a participé activement à la mise en œuvre du programme de Son Excellence le Président de la République.

Le ministre de l’Éducation Nationale et de la Réforme du Système Educatif, M. Brahim Vall Ould Mohamed Lemine, a déclaré, que ce qui distingue cette ouverture est le lancement effectif de l’école républicaine en circonscrivant la première année du primaire aux écoles publiques.

A cette fin, des mesures ont été prises pour accueillir tous les élèves, unifier l’uniforme scolaire et le généraliser au niveau du primaire.

Cette mesure commencera avec l’ouverture et aura de multiples dimensions en plus de son importance éducative et matérielle pour les familles à faible revenu, qui auront priorité pour obtenir cet uniforme, et les mesures nécessaires ont été prises pour le fournir.

Commentant les résultats du conseil des ministres, il a insisté sur l’importance de ces mesures dans la promotion de la cohésion sociale qui est un axe essentiel du programme de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, soulignant que la réussite du processus nécessite la participation de tous les acteurs de l’action éducative.

Le ministère, dit-il, accompagnera cette action d’une campagne de sensibilisation pour faire comprendre les implications de ces procédures.

Il a ajouté que le communiqué présenté par le ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et des Affaires Sociales relatif aux préparatifs de l’ouverture de l’école pour l’année prochaine 2022-2023, a permis de faire le point sur les réalisations accomplies.

Il a aussi tracé les perspectives d’avenir pour l’année prochaine, ajoutant que toutes les dispositions utiles pour une ouverture scolaire réussie ont été prises, notant que le département a pris toutes les mesures pour rendre prêtes les écoles qui ont été endommagées par la pluie.

De même, des dispositions ont avec les acteurs du domaine éducatif, afin que l’école se présente sous une nouvelle image digne d’elle, pour rassurer les parents des élèves sur l’étude de leurs enfants.

Le ministre a indiqué que le département accompagnera cette ouverture par des actions quotidiennes en concertation avec les acteurs pour pallier aux manquements qui pourraient être enregistrés.

En réponse à une question sur le manuel scolaire, le ministre a souligné qu’aucun élève ne restera sans livre, car le ministère fournira 3 millions de livres qui seront distribués sur tout le territoire national, dont 1,4 million seront l’objet de contrats avec des institutions extérieures pour les fournir avec la qualité requise, et il est prévu que le second lot sera livré dans les prochains jours.

Le ministre des Affaires Économiques et de la Promotion des Secteurs Productifs, M. Kane Mamoudou Ousmane, a commenté la communication relative au second plan d’action de la Stratégie Nationale de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP) 2021-2025 qu’il a présentée au gouvernement. Cette stratégie, qui a fait l’objet d’une loi d’orientation et couvre la période 2016 – 2020, s’exécute à travers des plans d’action dont le premier vient de s’achever. Il a coûté quelque 400 milliards d’ouguiyas (MRU).

A l’issue du bilan du premier plan, un deuxième plan d’action vient de voir son processus d’élaboration et de validation prendre fin. Il couvre la période 2020 – 2025.

Le ministre a fait la présentation de ses caractéristiques générales et fait part au gouvernement des conditions qui en garantissent le succès.

Le 2ème plan d’action englobe quelque 280 projets qui exigent un financement extérieur de l’ordre de 500 milliards MRU. Parmi ces projets certains requièrent des financements publics tandis que d’autres des financements privés.

M. Kane Mamoudou Ousmane a indiqué que pour assurer les conditions de succès de ces projets, il est d’abord nécessaire que les décideurs s’approprient le plan d’action et que le pays garantisse une bonne tenue de ses finances publiques, une maîtrise des prix et de la gestion des projets ainsi qu’un bon dialogue avec les partenaires financiers, le tout accompagné d’une série de réformes visant à améliorer le climat des affaires.

Enfin, le ministre a fait un compte rendu au gouvernement sur les résultats du Conseil Supérieur des Investissements de Mauritanie dont la mise en place a été qualifiée de nécessité urgente par le Chef de l’Etat. Ce Conseil, fait- il remarquer, rassemble 32 investisseurs de 15 pays dont la Mauritanie. Il s’agit de très hauts responsables dont l’expertise et le savoir- faire font qu’ils ont quelque chose à dire.

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, M. Sid Ahmed Ould Mohamed, a déclaré jeudi soir, que pour la première fois nous aurons une classification des entreprises contractantes basée sur des critères objectifs, afin d’améliorer la qualité du travail et la rapidité de sa mise en œuvre, ce qui nécessite que soient disponibles chez elles (les entreprises) plusieurs critères pour accéder aux marchés.

Commentant les résultats du conseil des ministres à Nouakchott, il a ajouté que le projet de loi portant création d’un comité national de qualification et de classement des entreprises de construction, des bureaux patronaux et des bureaux de contrôle dans le secteur du bâtiment et des travaux publics a été élaboré. Ce texte, poursuit- il, met en place un système pour la qualification et la classification des entreprises nationales de construction et de travaux publics.

De même, une concertation a eu lieu sur la question avec les acteurs du secteur, pour réduire sinon mettre fin au désordre qui y régnait et dont les acteurs eux- mêmes se plaignaient car il bloquait la réalisation des projets.

Le ministre a souligné que le département a essayé de mettre en place toutes les garanties nécessaires à cette fin, puisqu’une commission sera désignée à cet effet dans laquelle tous les secteurs concernés seront représentés, notant que cette loi n’est contre aucune catégorie d’entrepreneurs, car une classification sera établie pour que chacun puisse participer, selon son niveau technique et ses capacités financières.

Il a souligné que le cadre juridique réglementant ce domaine est régi par deux textes, dont l’un date de 1996, et compte tenu du grand nombre de travaux et des évolutions en cours à l’heure actuelle, il était urgent de préparer un cadre législatif qui réglemente les entreprises nationales dans le domaine de la passation de divers marchés.

Aussi, nous avons décidé, dit- il, d’inclure tous les secteurs liés au domaine dans un seul corps après avoir pris en compte les expériences en la matière d’autres pays.

Le ministre a affirmé que cette loi est le fruit des journées de consultation qui ont été organisées sur le secteur, et la matérialisation de l’une de ses principales recommandations que le gouvernement a tenu à mettre en œuvre.AMI

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