Enquête sur le financement du Front Polisario et ses liens avec le Hezbollah
Un nouveau con du voile vient d’être levé par une enquête d’investigation fondée sur le décryptage de documents exclusifs.
En effet, le magazine Défense, présenté par Matthias Inbar, vient de diffuser sur la chaîne d’information « i24NEWS » une enquête exclusive révélant les réseaux de financement du Front Polisario et ses liens avec le Hezbollah.
Ainsi, la Hawala, un réseau informel de transfert de fonds basé à Tindouf est présenté comme l’épicentre de ce mode de blanchiment d’argent perfectionné qui garantit le financement des activités du Front POLISARIO.
« i24NEWS », qui est une chaîne d’information internationale du groupe « Altice », s’est appuyée sur des notes d’agences de renseignement et sur des rapports de la garde civile espagnole, en divulguant l’identité des responsables du financement du Front Polisario et en a expliqué les mécanismes via la « Hawala Tirs », un réseau informel de transfert de fonds.
Lors de ce reportage, des comptes bancaires ont été dévoilés en Irlande et en Espagne ainsi que différents réseaux de blanchiment d’argent vers l’Europe, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
Par ailleurs, « i24NEWS » a pu démontrer l’existence des liens étroits qui unissent le Front Polisario et l’organisation chiite libanaise, le Hezbollah. En effet, une vidéo montre la rencontre entre l’un des responsables de la « Hawala Tirs », qui finance le Front Polisario, et un homme d’affaires libanais des « Qard El hassan », réseau de blanchiment d’argent du Hezbollah.
Notons que d’après les révélations des limiers d’une agence de renseignement occidentale qui a mené l’enquête, c’est un nommé Ahmed Abderrahmane qui serait le cerveau des opérations avec son associé répondant au nom de Azman Mohamed Mohamedou.
Ahmed vit depuis 2007 en Espagne et a étudié en Libye et c’est là qu’il a rencontré son associé avec lequel il a fondé la « Hawala Tirs », un bureau de change illégal et plaque tournante de transfert d’argent transitant par plusieurs pays d’Europe dont l’Angleterre, l’Irlande, l’Espagne et d’autres pays de l’Union Européenne.
Cette plateforme profite à des mouvements tristement célèbres et notamment le Hezbollah.