Fin des réunions du printemps des bailleurs de fonds: La Mauritanie, éligible aux fonds RST, engrange une bonne moisson
La Dépêche – La Mauritanie semble avoir engrangé une bonne moisson avec la fin des réunions du printemps des institutions internationales du FMI et de la Banque Mondiale, assure-t-on de source autorisée, la veille de la clôture de ces rencontres.
Au cours de ces réunions la délégation mauritanienne composée des ministres des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs. O.M. Kane, des finances, Isselmou MOHAMED MBadi et du gouverneur de la BCM, MOHAMED Lemine Ould Dhehbi.
A cette mission ministérielle s’étaient joints notre ambassadrice aux USA, Mme Cissé Mint Boida, Thiam Samba, ambassadeur Itinerant auprès de ces institutions et MOHAMED Lemine Raghani, chargé de mission à la Primature.
La mission gouvernementale a, en effet, eu des échanges de hauts niveaux avec le Vice Président de la BM, la DGA du FMI, Présidente du MGC. Ces rencontres ont eu « des résultats tangibles » souligne notre source avant de préciser que « les discussions (avec le FMI) ont essentiellement porté sur le déroulement du nouveau programme de réformes adopté récemment ».
Les bailleurs de fonds auraient constaté « que son exécution est positive et que les engagements de réalisation seront respectés (et) à bonne date ».
Une autre bonne nouvelle concerne l’éligibilité de notre pays au programme Résilience Sustainable Trust qui permettra de relever les challenges au niveau environnemental.
Le RST a été mis en place par le FMI pour relever les défis de la pandémie, les retombées des chocs géopolitiques et les problèmes structurels de longue date sources d’obstacle à la stabilité de la balance des paiements et à une croissance résiliente et durable, en particulier pour les pays à faible revenu dont le nôtre.
Notre compatriote SE Samba Thiam serait pressenti pour en être -en sus de ses fonctions d’ambassadeur itinérant- le coordinateur national.
S’agissant de la coopération avec la BM, l’accent a été mis un meilleur rendement des projets à travers une amélioration des taux de décaissements, la confirmation du financement des projets en cours et de nouvelles possibilités dans le domaine de la résilience et de la gestion des risques comme les inondations.