Mise en ligne du numéro vert 1916 pour le signalement des cas de traite d’êtres humains et de trafic de migrants
L’instance nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, issue du Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile, a annoncé a mise en ligne du numéro vert 1916, pour signaler les cas de traite d’êtres humains et de trafic de migrants.
Au cours d’un atelier de sensibilisation organisé ce jeudi à Nouakchott, en partenariat avec l’Association mauritanienne pour la santé mère et enfant, l’instance a passé en revue les objectifs recherchés à travers ce numéro vert gratuit et accessible à tous.
Il s’agit, par le biais de ce numéro de recevoir des signalements liés aux cas d’esclavage traditionnel, au travail forcé, à la contrainte à la mendicité, à l’exploitation sexuelle, à l’exploitation d’enfants dans des activités criminelles et au trafic migrants.
Le commissaire-adjoint aux Droits de l’Homme, à l’Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile, M. Rassoul Ould El Khal, a indiqué que la mise en fonction de ce numéro vert s’ajoute à l’ensemble des mesures prises par le gouvernement pour promouvoir et protéger les droits de l’Homme.
Il a salué le niveau de partenariat entre l’Autorité nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic de migrants et l’Association mauritanienne pour la santé mère et enfant, remerciant tous les partenaires pour le soutien qu’ils apportent pour accompagner les efforts de la Mauritanie dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants.
La présidente de l’Association mauritanienne pour la santé mère et enfant, Mme Zeineb Taleb Moussa, a pour sa part, souligné que le lancement de ce numéro vert contribuera aux efforts de promotion et de protection des droits de l’homme en Mauritanie.
Elle a exprimé son engagement à travailler avec l’Autorité nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic des migrants dans le cadre de l’effort national conjoint de lutte contre ce phénomène dangereux.
La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Justice, de plusieurs cadres du Haut-commissariat aux Réfugiés et de représentants d’organisations de la société civile.AMI